Emeutes urbaines : «Nous sommes face à des mini-guerres civiles»
Les émeutes urbaines sont le fait de groupes de délinquants pas des habitants des quartiers et d'un manque de policiers sur place. C'est l'avis du porte-parole du syndicat de policiers UPNI sur les dernières violences dans la banlieue lyonnaise.
Jean-Pierre Colombiès, porte-parole de l'UPNI (Union des policiers nationaux indépendants), revient pour RT France sur les violences urbaines qui ont éclaté dans la soirée du 5 mars dans le quartier des Alagniers à Rillieux-la-Pape, une commune près de Lyon où des dizaines d'individus ont mis le feu à des voitures. Ces violences sont survenues au lendemain d'échauffourées qui ont touché le quartier de la Duchère, dans le IXe arrondissement de Lyon, après l'accident en scooter d'un jeune de 13 ans dans ce même quartier.
«Nous sommes face à des délinquants qui profitent d'un drame » qui sert de déclencheur à «ce type d'émeute dont tout le monde est victime», explique le syndicaliste. Et d'ajouter «qu'il ne faut pas s'imaginer que les habitants de ces quartiers là sont solidaires de ce qui s'y passe». Pour le porte-parole de l'UPNI, «les habitants de ces quartiers ont peur» et «vivent sous la menace de groupes [...] de délinquants».