Un collégien dans le coma artificiel, sa famille appelle à témoin pour retrouver ses agresseurs
Un collégien âgé de 14 ans a été violemment agressé par une dizaine d'individus en sortant de son établissement scolaire, selon LCI. La victime serait dans un coma artificiel, les agresseurs seraient quant à eux toujours recherchés.
Le XVe arrondissement de Paris a été au cœur d'un fait divers dramatique. Un jeune homme âgé de 14 ans s'est fait lyncher par une dizaine d'individus, le 15 janvier dernier, selon des informations publiées par LCI ce 21 janvier. La scène s'est déroulée dans le secteur Beaugrenelle, peu après la sortie du collégien de son établissement scolaire en fin d'après-midi.
L'un des cousins de la victime, contacté par la chaîne d'information, raconte qu'«une bande d'individus est arrivée, apparemment de Vanves, elle cherchait apparemment des jeunes du quartier, une histoire de bandes rivales, semble-t-il». «Ils ont dû se dire que Yuriy [nom de la victime] faisait partie des personnes qu'ils recherchaient et quand mon cousin a voulu partir en courant, il est tombé au sol et là, ils l'ont tabassé. Je ne crois vraiment pas que Yuriy soit d'un quelconque manière mêlée à ce genre d'histoire», poursuit le cousin de la victime.
Les secours sont ensuite arrivés sur les lieux et la bande d'agresseurs avait déjà pris la fuite, d'après le récit de LCI. Les forces de l’ordre ont été alertées d’une «bagarre entre une vingtaine d’individus munis d’armes par destination», confirme une source policière citée par Actu Paris.
Le jeune homme aurait été placé en coma artificiel et son pronostic vital ne serait plus engagé, selon la mère de la victime. D'après cette dernière, Yuriy aurait eu «le crâne ouvert à plusieurs endroits». Le 3e district de la police judiciaire est chargé des investigations mais n'a toujours pas mis la main sur les agresseurs du jeune garçon. Des images de vidéosurveillance ont été saisies et visionnées pour tenter de les identifier, selon LCI.
La mère de la victime a lancé plusieurs messages sur les réseaux sociaux pour retrouver des témoins de la scène et tenter d'interpeller les agresseurs, «afin que justice soit faite».