Schiappa annonce un rapport sur des «groupes sectaires», dont la mouvance QAnon
La ministre déléguée chargée de la Citoyenneté a annoncé une mission d'information concernant «de nouveaux groupes sectaires» dont la mouvance QAnon ou encore des «groupes complotistes». Ses conclusions devraient être rendues en janvier.
Interrogée le 10 janvier 2021 dans l’émission Dimanche en politique sur France 3, la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté Marlène Schiappa a expliqué qu'une mission d'information concernant «l’émergence de nouveaux groupes sectaires», dont la mouvance QAnon ou encore des «groupes complotistes», avait été diligentée.
«Ce que j’observe surtout c’est qu’il y a un certain nombre de personnes qui manifestement, d’après les premiers éléments qui nous parviennent des Etats-Unis, font partie de groupes qui sont qualifiés comme des groupes sectaires», a-t-elle fait valoir.
🇺🇸🇫🇷 @MarleneSchiappa s'inquiète de l'émergence en France de groupes sectaires américains comme les #QAnons. La ministre de la citoyenneté a demandé un rapport sur le sujet.
— DimancheEnPolitique (@DimPolitique) January 10, 2021
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QAnon et les évangélistes dans le viseur de la ministre déléguée
«Je pense aux QAnon par exemple et à un certain nombre de groupes complotistes […] en France qui s’implantent par influence notamment des Etats-Unis mais aussi d’autres endroits […] et que les autorités françaises ont dans leur viseur», a-t-elle ajouté, précisant qu’elle recevrait dans le courant du mois de janvier les conclusions de cette mission.
«On voit qu’il y a une violence complètement décomplexée et on voit que l’on ne fait pas appel à la raison. Ce sont des personnes qui sont, pour certaines d’entre elles, des néo-nazis», a-t-elle assuré.
La ministre déléguée a également mis en lumière l’influence de «courants évangélistes venant des Etats-Unis» qui demanderaient par exemple des «certificats de virginité».
Toujours selon Marlène Schiappa, le projet de loi contre les séparatismes, rebaptisée «loi confortant les principes républicains» qui devrait être examinée au cours du mois par une commission spéciale de députés, devrait permettre de lutter «contre les dérives sectaires» et de «protéger la liberté de conscience». Cette commission sera dirigée par l’ancien président du palais Bourbon François de Rugy.