Covid-19 : le député Meyer Habib se dit «fier d’être le premier politique français à être vacciné»
Le député français Meyer Habib a fait part le 31 décembre de sa fierté d'être le «premier politique français à être vacciné» contre le Covid-19. Une vaccination visiblement effectuée en Israël, pays dont il dispose également de la nationalité.
Meyer Habib, député de la huitième circonscription des Français de l'étranger – comprenant notamment Israël – a annoncé le 31 décembre s'être fait vacciner contre le Covid-19. Se disant «fier», il a affirmé être le «premier politique français» à avoir reçu un tel vaccin, sans préciser de quel laboratoire pharmaceutique il provenait.
Je me sens bien !
«Je l’ai fait en conscience et confiance. Je me sens bien ! Faisons le pari français de l’avenir et de la science. Ensemble pour une année 2021 pleine de vie, de promesses et d’espoir», a twitté l'ancien vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), agrémentant sa publication des drapeaux français et israélien. Il apparaît sur une photo en train d'être vacciné par une infirmière, alors qu'on peut apercevoir en arrière-plan des affiches rédigées en hébreu.
Fier d’être le premier politique français à être vacciné! Je l’ai fait en conscience et confiance. Je me sens bien! Faisons le pari français de l’avenir et de la science. 🇫🇷 🇮🇱 Ensemble pour une année 2021 pleine de vie, de promesses et d’espoir. #vaccincovid#bonneannee2021 ! pic.twitter.com/vvXj82k1Sk
— Meyer Habib (@Meyer_Habib) December 31, 2020
Alors que la France a vacciné moins de 200 personnes, Israël est en tête au niveau mondial en termes de nombre de personnes vaccinées rapporté au nombre d'habitants, avec 800 000 doses injectées depuis le début de sa campagne le 17 décembre. Le pays – qui ne fait pour l'heure usage que du vaccin du laboratoire américano-allemand Pfizer-BioNTech – souhaite immuniser un quart de sa population en un mois, soit plus de deux millions de personnes.
Le 24 décembre, les autorités israéliennes avaient annoncé un troisième «confinement général» d'au moins deux semaines pour juguler une hausse des contaminations au Covid-19. Quatre cas de la variante du virus apparue au Royaume-Uni y ont par ailleurs été détectés.