Covid-19: le gouvernement va accélérer la naturalisation de travailleurs étrangers en première ligne
La ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa a réitéré la volonté du gouvernement d'accélérer la naturalisation de travailleurs étrangers, en «première ligne» face à l'épidémie. Entre 600 et 700 demandes sont en train d'être étudiées.
«Il y a des gens qui n'ont pas la nationalité française mais qui pendant le premier confinement ont fait complétement part de leur engagement pour la nation et pour les autres, qui ont été en première ligne pendant que beaucoup d'entre nous étions chez nous. Je crois que cet engagement, il mérite que la République fasse un pas vers eux et les accueille en tant que citoyens et tant que nos compatriotes» : sur le plateau de BFM TV ce 23 novembre, la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa a réitéré la volonté du gouvernement d'accélérer la naturalisation des travailleurs étrangers dont l'activité se poursuit pendant l'épidémie de coronavirus.
Nous accélérons la naturalisation des travailleurs étrangers en 1ère ligne pendant le #confinement.
— 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) November 23, 2020
Caissiers, femmes de ménage, garde d’enfants, soignants et désormais les indépendants et auto-entrepreneurs... Leur engagement mérite que la république fasse un pas vers eux ! pic.twitter.com/Wv7opMWF7v
«Nous avons entre 600 et 700 demandes de naturalisation qui sont toutes en train d'être étudiées une par une», a ainsi fait savoir Marlène Schiappa, précisant que les critères de naturalisation allaient être élargis aux personnes qui ont travaillé en étant à leur compte, tels que les auto-entrepreneurs et les indépendants.
Mi-septembre, la ministre déléguée à la Citoyenneté au ministère de l'Intérieur avait déjà donné instruction aux préfets d'«accélérer» et «faciliter» cet accès à la nationalité française pour les personnes qui avaient «contribué activement» à la lutte contre le Covid-19. L'instruction envoyée aux préfets leur permet notamment d'utiliser la notion de «services rendus importants» pour réduire à deux ans au lieu de cinq la durée de stage, c'est-à-dire la durée minimale de résidence en France exigée.