Covid-19: vers une généralisation de l'obligation du port du masque dans les lieux publics ouverts ?
Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé que l'obligation du port du masque dans les lieux publics ouverts pouvait désormais être décrétée par les préfets, en «fonction de l'évolution de l'épidémie sur chaque territoire».
Le port du masque va-t-il devenir obligatoire dans les lieux publics ouverts ? Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé ce 31 juillet laisser aux préfets la décision d'imposer à l'échelle locale, si la progression de l'épidémie devait l'exiger, le port du masque dans les lieux publics ouverts.
«Pour limiter la circulation du Covid-19, les préfets pourront désormais par arrêté étendre l’obligation de port du masque aux lieux publics ouverts. Cette décision pourra être prise localement, en fonction de l’évolution de l’épidémie dans chaque territoire», a ainsi déclaré Olivier Véran dans un tweet.
Pour limiter la circulation du #COVID__19 , les préfets pourront désormais par arrêté étendre l’obligation de port du masque aux lieux publics ouverts.
— Olivier Véran (@olivierveran) July 31, 2020
Cette décision pourra être prise localement, en fonction de l’évolution de l’épidémie dans chaque territoire.
Dans la foulée, le préfet du Nord a annoncé que le port du masque serait obligatoire dans l'espace public à partir du août à minuit dans «un certain nombre de zones» de la métropole européenne de Lille, en raison d'une recrudescence de l'épidémie.
Jugé inutile par les autorités sanitaires françaises au début de la pandémie, le port du masque est devenu obligatoire dans les lieux publics clos depuis le 20 juillet. Une amende de 135 euros et prévue en cas de première infraction. Une obligation que l'Etat ne prendra pas en charge financièrement, le contribuable français n'ayant «pas vocation à payer des masques» pour tout le monde, a estimé le 21 juillet Emmanuel Macron. Toutefois, Olivier Véran a indiqué le 21 juillet également que le gouvernement allait envoyer gratuitement 40 millions de masques grand public lavables aux sept millions de Français les plus pauvres.