Incendie dans la cathédrale de Nantes : le bénévole du diocèse remis en liberté
- Avec AFP
Un bénévole du diocèse de Nantes, qui avait été placé en garde à vue le 18 juillet dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de la cathédrale de Nantes, a été remis en liberté le 19 juillet. Et ce «sans aucune poursuite», a précisé le procureur.
L'homme de 39 ans, qui avait été placé en garde à vue le 18 juillet dans le cadre de l'enquête sur l'incendie dans la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul a été remis en liberté le lendemain, a appris l'AFP auprès du procureur de la République. «Je vous confirme [la remise en liberté du bénévole travaillant dans le diocèse]», «sans aucune poursuite», a indiqué Pierre Sennès à l'AFP, confirmant une information du quotidien Presse-Océan.
Ce bénévole du diocèse de Nantes «était chargé de fermer la cathédrale vendredi soir et les enquêteurs voulaient préciser certains éléments de l'emploi du temps de cette personne», avait déclaré le procureur à l'AFP plus tôt dans la journée, soulignant que «toute interprétation qui pourrait impliquer cette personne dans la commission des faits [était] prématurée et hâtive».
D'après Le Figaro, l'homme en question est un ressortissant rwandais âgé de 39 ans. Il s'agit, selon le quotidien, d'un réfugié travaillant pour le diocèse de Nantes. Une information confirmée par le père Hubert Champenois, recteur de la cathédrale de Nantes, auprès de l'AFP. D'après lui, l'homme «est un Rwandais, venu se réfugier en France il y a quelques années. Il a fait quelques démarches pour avoir ses papiers comme des centaines d'autres». «Je le connais depuis quatre ou cinq ans [...] J'ai confiance en lui comme en tous les collaborateurs», a-t-il ajouté.
Le procureur de la République avait appelé à la prudence
Les enquêteurs souhaitaient entendre cet homme «sur les conditions de fermeture de la cathédrale», avait souligné le procureur. «Il faut rester prudent quant à l'interprétation de cette garde à vue, c'est une procédure normale», avait-il encore insisté.
Le sinistre qui a touché la cathédrale gothique de Nantes, déjà ravagée en 1972 par un incendie de sa charpente, a causé un grand émoi plus d'un an après celui de Notre-Dame de Paris.
Le Premier ministre Jean Castex, accompagné de deux ministres, s'est rendu dans l'après-midi du 18 juillet à Nantes, rendant hommage «au dévouement et au très grand professionnalisme de la grosse centaine de sapeurs-pompiers qui ont été mobilisés dès le début du sinistre et qui l'ont géré avec une efficacité remarquable».