Jean-Marie Bigard se dit prêt à devenir le «porte-drapeau» des Gilets jaunes
Dans un entretien à Valeurs actuelles, l'humoriste s'épanche sur des thématiques très politiques, de «Big Pharma qui se moque de soigner les gens» aux «guignols qui nous gouvernent», en passant par les Gilets jaunes et ses propres ambitions.
Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Valeurs actuelles et mis en ligne le 29 mai, l’humoriste Jean-Marie Bigard exprime sa colère quant à la gestion de la pandémie de coronavirus par les autorités françaises. Tançant les «guignols qui nous gouvernent», il regrette que les dirigeants du pays préfèrent «mentir sur la dangerosité des masques qu’avouer que l’on en n’a pas».
Ceux qui nous gouvernent ont du sang sur les mains
Dénonçant «ceux qui sabrent le professeur Raoult et sa chloroquine avec des études foireuses juste parce qu’il casse les couilles des laboratoires avec un traitement en vente depuis 70 ans et qui ne coûte rien», Jean-Marie Bigard entend épingler l'industrie «Big Pharma qui se moque de soigner les gens, parce que tout ce qu’ils veulent c’est engranger les milliards».
D’après l'humoriste, «ceux qui nous gouvernent ont du sang sur les mains». «En m’attaquant aux puissants comme Big Pharma, je sais qu’on va tout faire pour me nuire, me salir, peut-être même que l’on va me buter ! On me souffle aujourd’hui de faire attention lorsque je prends mon scooter», va-t-il même jusqu'à dire.
Celui qui laisse planer le mystère à propos d’une éventuelle candidature à la présidentielle de 2022 confie à Valeurs actuelles que «s’il y a un nouveau monde après cette crise, je veux bien en faire partie». Et de préciser : «Le seul parti d’opposition en France, ce sont les Gilets jaunes. Je suis prêt à être leur porte-drapeau.»
Enfin, Jean-Marie Bigard évoque l'entretien téléphonique qu'il affirme avoir eu avec le président de la République, à propos de la réouverture des bistrots : «A travers moi, [Emmanuel] Macron sait qu’il peut sentir le goût du peuple, le questionner. Je suis leur porte-drapeau. Comme tout monarque, il aime prendre la température du peuple. Un peu comme un Louis XI qui se déguisait presque en clodo pour savoir ce que l’on disait de lui dans les campagnes et les bas-fonds. Je respecte Macron car il a eu le courage de m’appeler. "Je vous ai écouté et je vous écoute toujours", m’a-t-il dit.»