Vénissieux : le rappeur Sadek tabasse le youtubeur Bassem Braiki et justifie l'agression sur Twitter

Vénissieux : le rappeur Sadek tabasse le youtubeur Bassem Braiki et justifie l'agression sur Twitter© Capture d'écran Twitter/@dupontaignan
Les images de l'agression de Bassem Braiki ont été très largement partagées sur les réseaux sociaux, y compris par le député Nicolas Dupont-Aignan.
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Les images de l'agression ultra-violente du youtubeur Bassem Braiki, revendiquée par le rappeur Sadek, photo et vidéo à l'appui, ont soulevé un vif émoi après leur diffusion sur Internet. Une enquête a été ouverte.

«On en**** Bassem !» : c'est à ce cri que plusieurs individus se sont livrés au passage à tabac d'une rare violence du youtubeur originaire de Vénissieux Bassem Braiki. La scène ultra-violente a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux le 11 février. 

Dans cette séquence largement partagée depuis (notamment par un député), on voit l'homme le visage en sang, roué de coups de matraque et couvert d'injures par ses agresseurs. Contactés par Lyon-mag, les sapeurs-pompiers ont confirmé avoir porté secours à un homme de 37 ans «peu après 4h du matin» dans la commune de Vénissieux et l'avoir emmené à l'hôpital en état d'«urgence relative». Selon Le Parisien, il aurait effectivement été hospitalisé mais ses jours ne seraient pas en danger. 

C’est fait

Le rappeur originaire de Neuilly-Plaisance (Seine-Saint-Denis) Sadek, en contentieux avec le blogueur, a confirmé être à l'origine de l'attaque dont il s'est réjoui sur les réseaux-sociaux, avant d'exprimer des remords plus tard dans la journée. 

ATTENTION, LES IMAGES SUIVANTES PEUVENT HEURTER LA SENSIBILITE

«C'est fait», a écrit le jeune homme sur son compte Twitter accompagné d'une photo de sa main couverte de sang, en réponse à un internaute lui demandant d'aller «voir Bassem». 

«À vrai dire là je ne suis pas fier de moi, j'ai cédé comme un imbécile à la violence et à la haine», a-t-il finalement déclaré dans une vidéo publiée sur Instagram, disant ne plus avoir supporté les «menaces avec des armes, les propos» proférés contre lui. 

Le même Sadek était pourtant visible, hilare, chantant «Heigh-ho, heigh-ho, on rentre du boulot !» avec plusieurs comparses, les mains ensanglantées, dans une vidéo prise après l'agression.

«C’est la faiblesse et le manque de réactivité de votre système judiciaire qui rend les gens fous», a encore justifié dans un tweet le rappeur, affirmant avoir été victime avec sa famille de harcèlement depuis «des mois». Il répondait au député Nicolas Dupont-Aignan qui s'était indigné de l'agression et en avait partagé les images avec pour commentaire (avant de supprimer sa publication) : «La faiblesse de l'Etat alimente l'ensauvagement dans notre pays ! Si nous ne réagissons pas, voilà un aperçu de la société dans laquelle vivront nos enfants.»

Rendu célèbre en 2015 par une vidéo virale où il condamnait Daesh à grand renfort d'injures, Bassem Braiki, qui se définit lui-même comme un «communautariste», s'est depuis démarqué par des propos virulents sur divers sujets qui lui ont valu pléthore d'accusations, notamment de racisme et de sexisme. En 2018, le blogueur avait incité des jeunes de cité à déloger de force un groupe de roms qui squattaient la maison d'un homme de 76 ans à Garges-lès-Gonesses. Condamné pour des faits de droits commun, il avait par ailleurs fait un séjour en prison.  

Autres cibles de choix du blogueur, les rappeurs célèbres. Le trentenaire a ainsi fait annuler un concert de la star Booba à Dardilly en 2016 en appelant ses fans à venir y créer un trouble à l'ordre public qui avait mené au saccage de la salle de spectacle. 

Selon Lyon-mag, Sadek avait été lui aussi contraint le weekend précédent l'agression d'annuler un concert à Saint-Priest (Rhône) après des appels à venir le perturber relayés sur les réseaux sociaux.

D'après Le Parisien, «une enquête en flagrance a été ouverte pour violence avec arme et en réunion par le parquet de Lyon» le 11 février au matin. En début d'après-midi, le rappeur utilisait toujours son compte Twitter.

Lire aussi : Fuck le 17 : le clip d'un groupe de rap de Seine-Saint-Denis dans le collimateur des autorités

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