A peine nommé, le nouveau «Monsieur Retraites» fait face à plusieurs polémiques

A peine nommé, le nouveau «Monsieur Retraites» fait face à plusieurs polémiques© ERIC FEFERBERG / AFP Source: AFP
Laurent Pietraszewski en compagnie d'Agnès Buzyn.
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Quelques heures après sa nomination, le nouveau «Monsieur Retraites» du gouvernement a soulevé à son tour plusieurs polémiques. Certaines d'entre elles ont d'ores et déjà été éclaircies.

Après le départ dans la douleur du dernier «Monsieur Retraites» du gouvernement Jean-Paul Delevoye le 16 décembre, plusieurs personnalités politiques et observateurs se sont interrogés sur une mystérieuse somme de perçue en 2019 par son successeur Laurent Pietraszewski. 

Sur la déclaration à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) de Laurent Pietraszewski figure en effet une somme de 71 872 euros versée entre août et septembre 2019 par Auchan France, pour lequel il a officié entre 2012 et 2017 en tant que DRH (pour un salaire net de 32 286 euros la dernière année). 

«Les grands groupes étant les seuls grands gagnants de la [Réforme des retraites], la suspicion de conflit d’intérêt ne sera pas éteinte par la nomination de [Laurent] Pietraszewski qui, encore en 2019, a été rémunéré par Auchan à hauteur de 71.000 euros nets pour deux mois», s'est notamment indignée la présidente du Rassemblement national (RN) sur Twitter. 

«On voit la justice de la [contre-réforme] aux valeurs de ceux qui la portent», a déclaré sa collègue La France insoumise (LFI) Clémentine Autain. 

Mais très vite, les clarifications sur cette somme sont tombées. Les 71 872 euros sont en fait une indemnités de licenciement économique versée par son ex-employeur, raison pour laquelle elle figure sur sa déclaration rectificative d'octobre alors qu'il avait cessé sa collaboration avec Auchan depuis son élection en 2017. 

Contacté par Franceinfo, Auchan a expliqué que l'élu s'était mis en  «congé sabbatique» depuis juillet 2017 et s'était vu notifier un «licenciement économique» en 2019. Franceinfo précise en outre qu'un député, contrairement à un ministre, a le droit d'exercer une activité rémunérée en plus de son mandat sauf pour certaines fonctions qui ne semblent pas concerner ce cas. 

Mise à pied pour 80 centimes 

Un autre épisode de la vie de l'ancien DRH, déjà divulgué en 2017 dans le quotidien communiste l'Humanité, a par ailleurs refait surface. En 2002, Laurent Pietraszewski a en effet prononcé une mise à pied à l'encontre d'une salariée «syndiquée CFDT» de l'hypermarché de Béthune, dans le Pas-de-Calais pour une «erreur de commande de 80 centimes d'euro et un pain au chocolat cramé donné à une personne», comme l'avait décrit un responsable CFDT interrogé pour l'occasion. 

«Il avait fait très fort, il avait fait mettre en garde à vue une déléguée syndicale qu'il soupçonnait d'avoir donné un petit pain à une employée de la galerie marchande», a déclaré sur l'épisode Guy Laplatine, ex-délégué syndical CFDT Auchan. Selon l'ancien syndicaliste, l'ex-DRH n'a «jamais pu prouver que c'était vrai, et de fait ça ne l'était pas», la femme a ensuite «été réintégrée».

À l'Humanité, le député avait expliqué avoir travaillé sur des «éléments objectifs», et agi après sollicitation de l'inspection du travail, et précisé que l'intéressée n'avait pas contesté cette décision devant les prud'hommes. 

Un autre syndicaliste CFDT à Auchan, Luc Fourrier a pour sa part décrit à l'AFP un homme «hypocrite et méchant» qui «n'a jamais été sincère» et «licenciait à tout va».

Plusieurs internautes et personnalités publiques n'ont ainsi pas hésité à se saisir de ces histoires anciennes pour s'insurger contre la nomination du nouveau Secrétaire d'État chargé des Retraites.

Lire aussi : Qui est Laurent Pietraszewski, nouveau secrétaire d’Etat en charge des retraites ?

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