La Nouvelle Librairie vandalisée avant la venue de Jean-Marie Le Pen
L'établissement spécialisé dans les publications nationalistes situé dans le VIe arrondissement de Paris a été attaqué avant la venue de Jean-Marie Le Pen. La librairie, déjà dégradée en février dernier, a néanmoins maintenu la venue du «Menhir».
La Nouvelle Librairie, située dans le VIe arrondissement de la capitale, a été victime, ce 4 octobre, d’une attaque alors qu’elle devait recevoir le jour même l’ancien président du Front national Jean-Marie Le Pen pour une séance de dédicaces et de rencontre avec le public.
Nous ne nous tairons pas !
«Dans la France de 2019, on attaque une librairie ! Heureusement, nous ne déplorons que des dégâts matériels (nos vitrines brisées). Nous ne nous tairons pas !», pouvait-on lire sur le compte Twitter de la librairie.
📚🇫🇷Dans la France de 2019, on attaque une librairie!
— La Nouvelle Librairie (@LNLibrairie) October 4, 2019
Heureusement, nous ne déplorons que des dégâts matériels (nos vitrines brisées).
Nous ne nous tairons pas!
➡Venez nous soutenir dès ce soir à l'occasion de la venue de Jean-Marie Le Pen pic.twitter.com/mDBl53SeCc
Néanmoins, les organisateurs de l’événement ont annoncé que la présence du «Menhir» dans l’établissement serait bien maintenue ce 4 octobre à partir de 17h. Le compte Twitter de la librairie avait noté une «très grosse affluence» aux alentours de 16h30.
Très grosse affluence à la librairie. pic.twitter.com/MGLtb6RPqE
— La Nouvelle Librairie (@LNLibrairie) October 4, 2019
Déjà en février dernier, des manifestants violents s’en étaient pris à la devanture de la librairie en marge de l’Acte 13 des Gilets jaunes. Dans une interview accordée au magazine Causeur, François Bousquet, gérant de la Nouvelle Librairie (et par ailleurs rédacteur en chef de la revue Elements), avait attribué cette attaque aux antifas et fait savoir que la boutique avait été protégée par des Gilets jaunes : «Des Gilets jaunes se sont tant bien que mal interposés. Sans leur intervention, les dégâts auraient été encore plus lourds, non seulement parce que ce sont deux Gilets jaunes qui ont prévenu notre libraire de l’arrivée imminente des antifas, mais aussi parce qu’une poignée d’entre eux a défendu la librairie.»