Nouvelle défection dans les rangs de LREM : Macron a attiré «de nombreux opportunistes»

Nouvelle défection dans les rangs de LREM : Macron a attiré «de nombreux opportunistes»© JEFF PACHOUD Source: AFP
Affiche de campagne vandalisée à Lyon, le 1er mai 2017 (image d'illustration).
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Imitant des dizaines de militants depuis l'élection d'Emmanuel Macron et quelques autres référents et élus, un soutien de la première heure de l'actuel président de la République a claqué la porte, dénonçant «opportunistes» et «copinage».

Soutien d’Emmanuel Macron de la première heure, dès juin 2016, le Conseiller régional marcheur de Haute-Savoie Guillaume Gibouin a annoncé le 2 septembre qu'il ne serait plus référent pour La République en marche dans son département et s'en est expliqué par communiqué auprès des adhérents : «En lançant En Marche, Emmanuel Macron nous proposait de rénover l’engagement politique et notre mouvement a attiré de nombreuses personnes qui ne s’étaient jamais engagées auparavant mais aussi de nombreux opportunistes qui se cherchent une place.»

Il a complété ses propos par téléphone auprès de la publication L'Essor savoyard : «Il y avait dans notre mouvement une vraie ouverture, qui s’est transformée en copinage ou en course aux opportunités. [...] On est devenus en deux ans ce qu’on dénonçait il y a trois.»

A la fin de l'année 2017, dans la Marne, Romain Miot, un référent avait déjà bruyamment claqué la porte du parti, expliquant dans un message à l'adresse des militants : «En Marche dans la Marne est un parti comme les autres où les marcheurs actifs sont pour la plupart incapables de s'entendre.»

Au mois de novembre de la même année, 100 militants, dont des élus, avaient également choisi de quitter le navire. Se décrivant comme «100 humanistes», ces militants de la première heure employaient un ton sans concession et sans tabou, dans une tribune intitulée «La démocratie n'est pas en marche» et y dévoilaient le paradoxe d'un parti qui partait pourtant «d'un postulat, d'une idée, de la volonté de construire un "nouveau monde politique"». Ainsi, ils affirmaient se sentir «dans un vide idéologique navrant où seul demeure le jeu pervers de la courtisanerie, censé appartenir à "l'ancien monde politique"». 

En juin 2018, d'anciens militants LREM avaient fait défection et rejoint La France insoumise avant d'apparaître au côté du député François Ruffin dans une vidéo. Les déçus du macronisme avaient notamment expliqué qu'ils avaient eu l'impression d'être juste bons à «coller des affiches» : «On s'est retrouvé à un moment dans les valeurs défendues par Emmanuel Macron et le parti qu'il avait fondé pendant la campagne. Les valeurs étaient simples : ouverture à la société civile, la transparence, en disant à tout un chacun que son avis serait pris en compte, participer à l'élaboration des politiques publiques [...] C'est comme cela qu'il a réussi à fédérer autour de lui, c'était son coup de force.»

Au début de l'année 2019, à Lyon, le référent départemental des «Jeunes avec Macron», Jimmy Brumant, a lui aussi décidé de quitter La République en marche et a dénoncé la gestion de Caroline Collomb, épouse de l'ancien ministre de l'Intérieur Gérard Collomb et référent Rhône pour LREM. Jimmy Bruant avait notamment fait allusion aux «multiples pressions et intimidations de la part de son entourage.» Dans un courrier obtenu par l'AFP, le militant avait dénoncé «le climat détestable et déplorable» de la fédération du Rhône : «Comme beaucoup d’autres, je regrette, depuis quelques mois, les dérives autoritaires et l’opacité de l’action de la référente de La République en marche qui m’inquiètent et qui me semblent de plus en plus inconciliables et incompatibles avec l’esprit du mouvement citoyen que j’ai rejoint dès le printemps 2016.»

Lire aussi : Ces ex-marcheurs dégoûtés par La République en marche

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