Acte 32 : des blocages et des cortèges à Paris, Marseille ou encore Toulouse (EN CONTINU)
Pour le 32e samedi d'affilée, les Gilets jaunes défilent dans toute la France. Un «blocage non-violent» au salon de l'aéronautique du Bourget est prévu. En province, des blocages de péages sont également organisés.
La mobilisation de cet acte 32 serait légèrement en hausse par rapport à la semaine dernière. Le ministère de l'Intérieur affirme qu'il y aurait eu 11 800 manifestants en France. Le nombre jaune, contestant chaque samedi les chiffres de l'Intérieur, estime pour sa part le nombre de participants à 25 553 minimum.
Première estimation de la participation à l'#Acte32 des #GiletsJaunes : 25 553 manufestants minimum.
— Le Nombre Jaune (@LeNombreJaune) 22 juin 2019
Vous pouvez encore nous faire remonter vos infos jusqu'à demain sur notre groupe Facebook https://t.co/1fr5LIU1FL#ActeXXXII#YellowVests#LeNombreJaunepic.twitter.com/4b8ssEIMBjDes manifestants toulousains dansent devant les forces de l'ordre aux abords du Capitole.
Ambiance face aux forces de l'ordre. #giletsjaunes#Acte32#toulousepic.twitter.com/G6p4ceSBRp
— Frédéric RT France (@frederic_RTfr) 22 juin 2019Les forces de l'ordre utilisent du gaz lacrymogène pour déloger les manifestants qui bloquent le péage à proximité de Senlis depuis plusieurs heures.
SENLIS - Gaz lacrymogène utilisé pour déloger les #GilesJaunes qui bloquent le péage depuis plusieurs heures. pic.twitter.com/66jnV29IBh
— Clément Lanot (@ClementLanot) 22 juin 2019Le sous-préfet est revenu au péage vers Senlis afin de faire évacuer la zone. Sauf qu'il n'a pas reçu un accueil chaleureux de la part des manifestants.
Jet de cône de signalisation, eau jetée... tensions au péage de Senlis autour du sous-préfet, venu à la rencontre des #giletsjaunes qui mènent l’opération péage gratuit #acte32pic.twitter.com/W76NIbNLD2
— Yahoo Actualités (@YahooActuFR) 22 juin 2019Selon la préfecture de police, 1 200 personnes manifestent à Marseille. Les forces de l'ordre ont procédé à huit arrestations.
Selon France 3, environ 150 Gilets jaunes bloquent la circulation vers Angoulême sur une route nationale, créant des embouteillages.
Angoulême : la RN bloquée par les Gilets jaunes à la Couronne #GiletsJaunes#Angoulême#Charente#RN10https://t.co/PXM4pInW2q
— France 3 Poitou-Charentes (@F3PoitouChtes) 22 juin 2019Les forces de l'ordre font usage de gaz lacrymogènes pour repousser les Gilets jaunes à Toulouse.
Charge des forces de l'ordre qui font usage de gaz pour repousser les #GiletsJaunes. #Acte32#toulousepic.twitter.com/BktSiduVXl
— Frédéric RT France (@frederic_RTfr) 22 juin 2019Lui aussi présent au péage de Senlis-Chamant, Eric Drouet estime que les Gilets jaunes ont pris un nouveau tournant avec l'arrêt des marches et des manifestations dans Paris, en se concentrant sur des blocages comme les péages gratuits.
Présent à Chamant-Senlis (Oise) pour l'opération péage gratuit, le Gilet jaune Jérôme Rodrigues argumente sur le sens de cette initiative : «Un Lille-Paris c'est 17 euros, 17 euros, c'est 17 jours de baguette par exemple. C'est aussi quelques glaces offertes aujourd'hui avec ce beau temps ou un manège pour les enfants. C'est 17 euros de récupérés dans les poches du citoyen.»
Au péage de Senlis, le sous-préfet est contraint de partir entouré par une escorte de gendarmes. Les Gilets jaunes scandent à l'intention du haut fonctionnaire : «Cassez-vous !»
« Cassez-vous ! Cassez-vous ! » Le sous-préfet, entouré de gendarmes, est obligé par les #giletsjaunes de quitter le péage de Senlis #acte32pic.twitter.com/7EFOBiwTag
— Yahoo Actualités (@YahooActuFR) 22 juin 2019
Le 32e samedi des Gilets jaunes le 22 juin verra-t-il la mobilisation encore s'essouffler ? Des points de rendez-vous sont en tout cas prévus dans toute la France. Alors que le traditionnel Salon de l'aéronautique du Bourget se tient actuellement, des Gilets jaunes veulent réaliser un «blocage non-violent».
A Paris, un groupe appelle également à bloquer le quartier de Bercy, où se trouve le siège du ministère de l'Economie et des Finances.
En France, des appels ont été lancés pour bloquer des péages, des ports ou des centres commerciaux. A Belfort, une manifestation est prévue devant l'usine de General Electric «pour la sauvegarde des emplois». L'entreprise est en effet sous la menace d'un plan social massif.