Les cheminots retournent dans la rue contre le «nouveau pacte ferroviaire» (IMAGES)
Les quatre syndicats de cheminots ont appelé à une manifestation contre la réforme ferroviaire qui ouvre le transport de personnes à la concurrence et instaure l'arrêt des embauches au statut de cheminot en 2020.
Ce 4 juin, les cheminots manifestent en France et à Paris pour la première fois depuis la promulgation du «nouveau pacte ferroviaire», fin juin 2018. Après leur longue grève de 36 jours sur trois mois du printemps 2018, la CGT-Cheminots, l'Unsa ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots se mobilisent à nouveau pour dénoncer les incertitudes encore liées à cette réforme et les «réorganisations permanentes» à la SNCF, entraînant «sans exception des suppressions de postes».
Plusieurs centaines de manifestants se sont ainsi rassemblés.
«Même quelques élus LREM se mettent en travers sur les conséquences de la réforme», a expliqué Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminot, au micro de RT France.
"Même quelques élus #LREM se mettent en travers sur les conséquences de la réforme" : Laurent Brun, secrétaire général de la #CGT#cheminotspic.twitter.com/Kewv4hXzzM
— Lucas Léger (@lucas_rtfrance) 4 juin 2019
«Aujourd'hui, Liverpool et Manchester demandent la renationalisation de la British Railways», a pour sa part affirmé Christophe Callay, de la CGT Normandie, au sujet de la libéralisation du rail au Royaume-Uni.
"Aujoud'hui Liverpool et Manchester demandent la renationalisation de la British Railways" : Christophe Callay, de la #CGT Normandie pic.twitter.com/iWxaYFJgS9
— Lucas Léger (@lucas_rtfrance) 4 juin 2019
Cette manifestation pourrait être le premier acte d'une reprise de la mobilisation des syndicats de cheminots qui sont tous les quatre prêts à se lancer à nouveau dans un bras de fer avec le gouvernement s'ils estiment ne pas être entendus.
Thomas Cavel de la #CFDT#cheminots parle d'une "mauvaise loi qui est mal mise en oeuvre" pic.twitter.com/7t8cV2EeAh
— Lucas Léger (@lucas_rtfrance) 4 juin 2019