Ange Dibenesha a avalé 25 grammes de cocaïne avant de mourir
Des analyses toxicologiques viennent de révéler que le jeune homme dont la mort avait ému les réseaux sociaux avait ingéré 25 grammes de cocaïne lors de son interpellation, un geste qui a pu lui être fatal.
La mort d'Ange Dibenesha à la suite d'une interpellation policière, avait la semaine dernière bouleversé les réseaux sociaux, qui demandaient des éclaircissements sur la cause du décès. Selon Franceinfo, les résultat des analyses toxicologiques ont dévoilé que le jeune homme avait avalé cette nuit-là au moins 25 grammes de cocaïne.
Cette nouvelle vient corroborer la version de la Préfecture publiée dans un communiqué le 31 mars. La nuit du 27 au 28 mars, l'homme de 31 ans avait été contrôlé au départ pour sa conduite consistant en des «embardées de droite à gauche» et parce qu'il tenait un téléphone portable à l'oreille. La Préfecture rapporte que ses agents avaient aussi découvert qu'il roulait sans permis en état d'alcoolémie et attendaient un véhicule pour le conduire au poste.
Durant ce laps de temps, Ange Dibenesha avait subitement ingéré une substance qui ressemblait à une pâte blanche. Il avait alors été pris de convulsions et conduit à l'hopital de la Pitié Salpêtrière à Paris. Il y est décédé le 30 mars.
25 grammes de cocaïne avalés de peur que les policiers ne les trouvent
Les analyses de sang ont été pratiquées sur le jeune homme cette nuit-là, juste après son admission à l'hôpital. Le parquet de Paris a informé L'Express qu'une «forte concentration de cocaïne dans le sang» avait été révélée par les analyses» qui «a pu être à l'origine d'une intoxication aiguë».
L'homme, qui a souffert d'un arrêt «cardioventilatoire», pourrait donc être décédé des suites d’une surdose de la drogue qu'il essayait de dissimuler aux policiers. L'enquête confiée à la brigade des stupéfiants de la police judiciaire de Paris doit maintenant statuer sur les causes de la mort.
Plusieurs personnalités médiatiques, dont l'acteur Omar Sy et les rappeurs Youssoupha et Fianso avaient demandé «justice pour Ange» sur les réseaux sociaux, réclamant la transparence sur les causes de ce décès, suspectant des violences policières.
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