«La police devrait vous casser la gueule» : Rodrigues pris à partie sur les Champs-Elysées (VIDEO)
Jérôme Rodrigues a été verbalement pris à partie sur l'avenue des Champs-Elysées, théâtre de dégradations lors de l'acte 18 des Gilets jaunes. «Le police devrait vous casser la gueule», lui a lancé une femme, qui serait une riveraine.
Une dame, visiblement riveraine de l’avenue des Champs-Elysées, a vivement pris à partie Jérôme Rodrigues, l'une figure des figures des Gilets jaunes, alors qu'il était filmé par plusieurs médias au milieu de badauds. Excédée par les dégradations dont ont été victimes de nombreuses enseignes de la célèbre avenue lors de l’acte 18 des Gilets jaunes, le 16 mars, la Parisienne a tenu des propos virulents à l'encontre du manifestant. «Je trouve que la police devrait vous casser la gueule», a-t-elle lancé à Jérôme Rodrigues, alors qu’un homme demandait à ce dernier de condamner sans aucune ambiguïté les violences commises par les Blacks blocs. Jérôme Rodrigues a répliqué : «Cela a été fait madame.»
Alors que la dame accuse le mouvement des Gilets jaunes d'entraîner de la «jalousie» à l’égard de personnes aisées, Jérôme Rodrigues lui lance : «Madame, on ne prendra jamais ce que vous avez. Ce n’est pas utile.»
Quelques instants après ces vifs échanges, Jérôme Rodrigues a déploré devant les journalistes l'attitude de son interlocutrice : «Ce sont des gens qui sont piquousés [accrocs] à BFMTV […]. Ils n’écoutent que la télé, ils ne voient pas la réalité des choses. Après il y a des gens qui ne peuvent pas se sentir concernés parce qu’ils vivent bien. Encore heureux, je ne suis pas là pour que les gens vivent mal et enlever le privilège des autres. Je suis là pour avoir la même chose. Je comprends ce genre de réactions mais à un moment donné, qu’est-ce que du matériel [détruit] à côté de mutilations ? Il est facile de s’offusquer pour un truc qui se met à fumer ; mais personne ne s’offusque [de] ce que fait aujourd’hui le président en France, c’est cela qui est offusquant.»
Le 13 février, Jérôme Rodrigues avait indiqué sur France info et Facebook avoir définitivement perdu l'usage de son œil après avoir reçu un projectile, le 26 janvier, lors de l'acte 11 de la mobilisation.