Dimanche 27 janvier
Maxime Nicolle est sorti du commissariat de Bordeaux, selon France Bleu Gironde.
Samedi 26 janvier
L'une des figures du mouvement des Gilets jaunes, Maxime Nicolle alias Fly Rider, a été interpellé à Bordeaux, selon la préfecture contactée par l'AFP. D'après cette même source, il «faisait partie d'un attroupement à qui il a été donné l'ordre de dispersion. Malgré cet ordre, il est resté et à inciter les autres à faire de même.»
Sur les images de son dernier Facebook live, on peut apercevoir des membres des forces de l'ordre se précipiter vers lui, avant que la vidéo ne s'interrompe brusquement.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a condamné «avec la plus grande fermeté», sur son compte Twitter, «les violences et dégradations commises ce samedi encore, à Paris comme en province, par des casseurs camouflés en gilets jaunes.»
Selon un premier décompte provisoire du Nombre jaune – un collectif qui s'est assigné comme mission d'opérer un décompte du nombre de participants grâce à des référents présents sur le terrain – 87 701 personnes ont manifesté pour l'acte 11 des Gilets jaunes, en France, à 18h, sur 161 communes recensées.
A Bordeaux, une journaliste de Sud-Ouest rapporte des interpellations et de nombreux incidents Cours de la Marne, un axe qui relie la place de la Victoire à la gare.
Le ministère de l'Intérieur a publié ses chiffres concernant la mobilisation de l'acte 11 des Gilets jaunes : 69 000 manifestants en France, dont 4 000 à Paris.
La place de la République à Paris est plongée dans les gaz lacrymogènes. La police barre l'accès à la rue du Temple et charge les manifestants.
Des incidents sont en cours sur la place de la République, à Paris, selon le journaliste Clément Lanot.
A Toulouse, des casseurs encagoulés ont attaqué une agence du Crédit mutuel.
Eric Drouet a réagi pour RT France à la blessure à l’œil d'une autre figure du mouvement des Gilets jaunes, Jérôme Rodrigues.
Jérôme Rodrigues, figure du mouvement des Gilets jaunes et considéré comme proche d'Eric Drouet, a été touché à l'œil, possiblement par un tir des forces de l'ordre. L'homme a été évacué, la tête bandée.
Au micro de RT France, Maxime Nicolle, l'une des figures que le mouvement a fait émerger, s'en est pris à la liste se réclamant des Gilets jaunes et emmenée par Ingrid Levavasseur. «Ils amènent un mouvement qui ne leur appartient pas à des élections», a-t-il dénoncé.
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A Chartres, des Gilets jaunes réclament la libération de l'ex-boxeur Christophe Dettinger, accusé d'avoir agressé les forces de l'ordre le 5 janvier lors de l'acte 8 de la mobilisation des Gilets jaunes.
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Face à face tendu entre forces de l'ordre et manifestants, place de la Bastille, à Paris.
A Marseille, la CGT rejoint les Gilets jaunes. Le cortège, quelque 4 000 personnes selon la police, Gilets jaunes en tête, syndicats derrière, principalement la CGT mais également Solidaires, s'est élancé à 14h dans le calme depuis le Vieux-Port. Les manifestants ont défilé dans différentes artères du centre-ville. Quelques incidents ont éclaté, selon l'AFP, vers 15h devant le centre commercial Centre-Bourse.
Place de la Bastille, à Paris, les forces de l'ordre ont essuyé un tir de cocktail molotov.
Des canons à eau ont été mis en œuvre pour repousser les manifestants place de la Bastille, à Paris.
Des échauffourées ont éclaté entre forces de l'ordre et Gilets jaunes à Nantes et trois personnes ont été interpellées, selon l'AFP.
Un véhicule a été incendié à Evreux (Normandie) dans un contexte de forte mobilisation des Gilets jaunes et de tensions avec les forces de l'ordre.
Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 22 000 personnes manifestaient en France à 14h, dont 2 500 à Paris.
A Evreux, dans le département de l'Eure, les forces de l'ordre ont chargé les manifestants.
«Les personnes en situation de handicap sont la première variable d'ajustement du gouvernement», explique une manifestante à Toulouse.
Un conducteur semble avoir perdu ses nerfs à Lyon. Des images relayées par un journaliste de Lyon Mag, montrent une voiture effectuant une violente marche arrière, sous les huées des manifestants. La manœuvre n'a toutefois pas fait de blessé.
A Paris, place de la Bastille et devant un bâtiment de la Banque de France, les manifestants se sont emparé de barrières de chantier pour élever une barricade et y mettre le feu.
A Rouen, la situation se tend, alors que les manifestants ont construit une barricade aux abords du palais de justice.
Des Gilets jaunes ont mis le feu à une barricade à Evreux, dans un contexte de fortes tensions entre manifestants et forces de l'ordre.
A Bordeaux, le cortège des Gilets jaunes est imposant.
RT France est en direct depuis Toulouse sur Facebook.
A Toulouse, le cortège, jugé «imposant» par le reporter de RT France, a entonné le slogan «Macron, démission !»
A Avignon, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes contre un groupe de Gilets jaunes, aux abords des remparts de la ville.
Rencontre inattendue entre Etienne Chouard, enseignant et figure des Gilets jaunes, et la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, sur les contours d'une éventuelle mise en place Référendum d'initiative citoyenne (RIC). «Des sujets sont interdits, par exemple, les impôts, je ne vois pas bien quel est l'argument qui pourrait justifier que les peuples ne puissent pas [...] voter eux-mêmes ce qui concerne les impôts », a déploré Etienne Chouard.
Les Gilets jaunes sont nombreux dans le centre de Toulouse, allée Jean-Jaurès.
Un appel a été lancé pour une grève générale, le 5 février 2019.
Cible des Gilets jaunes, notamment lors de l'acte 10 du 19 janvier dernier, les agences de banques de Toulouse se sont barricadées.
A Bordeaux, des Gilets jaunes se sont rassemblés place de la Bourse.
A Evreux, la tension monte entre Gilets jaunes et forces de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes.
Interviewé par RT France, Eric Drouet, l'une des figures du mouvement des Gilets jaunes a fait part de son scepticisme quant au Grand débat national, promu par Emmanuel Macron. «Il n'y a que les maires qui sont conviés, pour parler de problèmes qui ne nous concernent pas», a-t-il déploré. «On ne va pas au cœur des revendications», a-t-il noté, ajoutant : «On n'a pas eu de réponses, donc le mouvement ne s'arrêtera pas.»
Après un rassemblement en haut des Champs-Elysée, les Gilets jaunes se sont mis en mouvement, avec pour destination la place de la Bastille, à Paris.
Un cortège se forme dans les rues de Rouen, l'une des villes où la mobilisation des Gilets jaunes a été notable lors des actes précédents.
«On en a ras le bol que Castaner ait le champ libre pour réprimer», explique une Gilet jaune au micro de RT France.
Au micro de RT France, un Gilet jaune a expliqué pourquoi l'entrevue avec le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, n'a pu avoir lieu.
«Nous avions demandé à ce que [l'entretien] soit intégralement filmé et diffusé», a-t-il détaillé, dans un souci, selon lui, de «transparence» à l'égard des «citoyens».
Des Gilets jaunes se sont retrouvés en haut des Champs-Elysée, à Paris, du côté de l'arc de Triomphe, d'après un reporter de RT France.
Les Gilets jaunes affluent dans le centre d'Evreux, chef lieu du département de l'Eure, choisi par Emmanuel Macron pour lancer le grand débat national.
La préfecture de l'Eure avait pris le 3 janvier dernier des arrêtés interdisant les manifestations dans 22 communes du département. Ces arrêtés ont toutefois été cassés par le tribunal administratif de Rouen, saisi par des Gilets jaunes et la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen.
«Je comprends tout à fait la situation. Par rapport aux directives du gouvernement, la population était de plus en plus en colère, et, de plus en plus, elle avait besoin de s'exprimer» : le maire de Saint-Just-en-Chaussée dans l'Oise s'adresse à des Gilets jaunes.
Les Gilets jaunes ont organisé une opération péage gratuit dans la nuit du 25 au 26 janvier pour lancer l'acte 11 de la mobilisation à Villefranche-sur-Saône, dans le Rhône.
Quatre Gilets jaunes ont été mis en examen pour avoir projeté de détruire un péage dans la Drôme et de s'en prendre aux forces de l'ordre, selon des informations du parquet de Valence, rapportées par l'AFP le 25 janvier. L'un d'eux, présenté comme le meneur, a été écroué et trois autres ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils sont poursuivis pour «association de malfaiteurs».
Ils avaient été interpellés le 23 janvier dans le cadre d'une vaste opération avec sept autres personnes qui ont été remises en liberté.
Ce coup de filet, à la veille de la visite d'Emmanuel Macron dans la Drôme, n'avait «aucun lien» avec la venue du président, a souligné le parquet.
Environ 400 personnes ont défilé dans le calme dans la soirée du 25 au 26 janvier dans le centre de Dunkerque, pour une «marche nocturne citoyenne et pacifiste» organisée par le mouvement. «Peuple brise tes chaînes, stop à la dictature financière», pouvait-on lire sur la banderole déployée en tête du cortège.
Il s'agit de la première manifestation de ce type, après qu'Eric Drouet, une figure du mouvement des Gilets jaunes, ait relayé un appel à la «Nuit jaune».
Face à la polémique des lanceurs de balles de défense (LBD), à l'origine de nombreuses blessures graves, le gouvernement décide le 22 janvier devant la Commission des lois de l'Assemblée d'équiper de caméras-piétons les forces de l'ordre qui en sont équipées.
Les Gilets jaunes ont déclaré à la préfecture plusieurs mobilisations pour l'acte 11 du 26 janvier. Une marche parisienne est notamment prévue entre les Champs-Elysées et la Bastille en passant par l'Assemblée nationale et Bercy.
Les Gilets jaunes essaient aussi d'innover. Certains appellent en effet à une première nuit jaune, place de la République à Paris, à l'image de ce qu'avait créé le mouvement Nuit debout au printemps 2016.
Priscillia Ludosky organise pour sa part une «marche solidaire aux Gilets jaunes des Territoires éloignés» entre le ministère des Outre-mer et le siège parisien de Facebook.
De nombreux autres événements Facebook appellent à manifester partout en France, à Toulouse, Lyon ou encore Bordeaux, où devrait se trouver Maxime Nicolle, alias Fly Rider.
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