La lettre d'Emmanuel Macron aux Français pourrait coûter plusieurs millions d'euros
Plusieurs médias rapportent que la lettre aux Français d'Emmanuel Macron sera envoyée par la poste à l'ensemble de la population après avoir été diffusée dans la presse. L'objectif de l'Elysée est de toucher le plus de citoyens possibles.
Selon une information originale d'Europe 1, reprise plus tard par d'autres titres de presse, l'Elysée serait sur le point de distribuer via la Poste la lettre adressée par Emmanuel Macron à l’ensemble de la population. L'institution présidentielle espèrerait ainsi diffuser le plus largement possible le contenu de ce texte déjà publié dans la presse le 13 janvier. Le président doit prendre la décision de l'envoi dans la semaine.
Entre 5 et 10 millions d'euros
Afin de réduire les coûts de diffusion, le choix d'effectuer cet envoi par courriers «non adressés» semble envisagé par la présidence. Il n’empêche que les estimations du coût de l'opération, si elle était confirmée, varient de 5 millions d'euros pour Franceinfo à 10 millions d'euros France inter.
Mais au delà du coût de l'opération présumée, d'autres écueils potentiels sont à considérer dans ce projet. Le Parisien évoque ainsi la possibilité d'un boycott de la distribution de la lettre par des postiers syndiqués comme cela s'était produit en 2003 lors d'une initiative similaire prise par le Premier ministre d'alors, Jean-Pierre Raffarin.
#GrandDebatNational : #Macron tente de reconquérir le cœur des Français, et en même temps...
— RT France (@RTenfrancais) January 14, 2019
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Emmanuel Macron avait adressé le 13 janvier au soir, au lendemain de l'acte 9 des Gilets jaunes, sa lettre aux Français par voie de presse. Le procédé avait déjà été éprouvé par ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Mitterrand, mais toujours dans des vues électorales. Dans le texte, le président se proposait de baliser son grand débat national de 35 questions, sur des thèmes comme la fiscalité, la démocratie, l'écologie ou l'immigration, mais aussi en excluant de revenir sur certains sujets comme la suppression de l'ISF.