Maxime Nicolle : «Je n'ai jamais prôné la violence, mais je ne pourrais pas l'empêcher»
Le Gilet jaune Maxime Nicolle, alias «Fly Rider» a déclenché de vives réactions en suggérant, lors d'un live Facebook, qu'un certain nombre de personnes étaient prêtes à passer à un soulèvement armé. RT France l'a contacté.
Certains Gilets jaunes seraient-ils prêts à en découdre et à passer à des méthodes plus violentes ? C'est ce qu'a affirmé Maxime Nicolle, alias «Fly rider», l'une des figures du mouvement, qui anime une page très suivie sur Facebook intitulée : «Fly Rider infos blocage.»
Lors d'une vidéo diffusée en direct sur cette page le 1er janvier, il prévenait : «Il y des gens qui se préparent à ne plus du tout être pacifiques [...] Je sais que sur ce groupe, il y a des gens du gouvernement qui regardent les vidéos que je fais, dont un ministre [...] Beaucoup de gens aujourd'hui, pas tous mais beaucoup, sont prêts à perdre la vie pour que notre avenir soit meilleur.»
Alors, oui, messieurs du gouvernement, il y a des gens qui préparent un soulèvement national
Un peu plus tard, Maxime Nicolle n'hésitait pas à évoquer la possibilité que certains se préparent à une lutte armée : «Alors, oui, messieurs du gouvernement, il y a des gens qui préparent un soulèvement national». Evoquant la Marseillaise et le fameux passage «Aux armes citoyens», Maxime Nicole concluait : «Eh bien oui, il y a des gens qui préparent ça.»
«Je n'ai jamais prôné la violence mais je ne pourrais pas l'empêcher»
Contacté par RT France, Maxime Nicolle précise être contre la violence. «Je pense que ce n'est pas du tout la bonne voie. Je n'ai jamais prôné la violence, mais je ne pourrais pas l'empêcher, je n'en ai pas le pouvoir», explique-t-il.
Après les vives réactions suscitées par ses propos dans les médias et sur les réseaux sociaux, Maxime Nicolle avait déjà tenu à apporter des précisions sur ses propres intentions. Sur sa page Facebook, il avait notamment écrit durant la nuit du 2 au 3 janvier : «Je n'ai jamais été solidaire de la violence, d'où qu'elle vienne et ne le serai jamais.» Il avait également rappelé n'être «ni leader, ni chef, ni décideur» des Gilets jaunes, gérant simplement une page d'information avec une dizaine d'autres personnes.
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