Drôle d'idée : un mot «I love Macron» laissé dans une Mustang en plein acte 4 des Gilets jaunes
Alors que Paris s'apprêtait à accueillir le quatrième acte de la mobilisation des Gilets jaunes, un automobiliste a cru bon de laisser sa Ford Mustang avec un petit mot en évidence, «I love Macron».
Visiblement un brin provocateur et pas peureux pour un sou, le propriétaire d'une Ford Mustang, garée boulevard Richard Lenoir, à quelques dizaines de mètres de la Bastille, à Paris, a laissé en évidence, sous son pare-brise, un mot doux au président français : «I love Macron». Et ce... alors que la manifestation des Gilets jaunes avait lieu ce 8 décembre dans la capitale.
C'est un journaliste des Echos, qui, le premier, a repéré la voiture en question.
Ferrari garé boulevard Richard lenoir a 20m de bastille avec un petit mot "i love macron" dedans... pic.twitter.com/LRBRWM9Olk
— Sebastien Olland (@seb_oll) 8 décembre 2018
Très vite, ces deux images sont devenues virales. De nombreux internautes y sont allés de leur commentaire.
Quand t’es assuré « valeur à neuf » et que tu veux changer de voiture. pic.twitter.com/fsofRWjaz5
— Yayou 🇲🇨 (@Yannick_Kmbl) 8 décembre 2018
Un autre utilisateur de Twitter a livré son analyse des faits, non sans ironie : «Il a calculé le fait que les gilets jaunes se diront qu'il a fait ça exprès pour qu'ils bousillent sa voiture et qu'ils n'allaient donc pas la toucher par esprit de contradiction #génie (et c'est une mustang )»
Il a calculé le fait que les gilets jaunes se diront qu'il a fait ça exprès pour qu'ils bousillent sa voiture et qu'ils n'allaient donc pas la toucher par esprit de contradiction #génie (et c'est une mustang 🙄) https://t.co/XgeE8eAvIJ
— ⚡️⚡️الرعدة⚡️⚡️ (@Alquraychii) 8 décembre 2018
Une autre internaute a quant à elle dit espérer que le contrat de l'automobiliste «ne prévoyait pas une exclusion de garantie pour les émeutes», ajoutant, de façon tout aussi ironique : «Par ailleurs, je suis assureur et le mec laisse sa Ford Mustang aujourd’hui dans les rues de Paris concernées par les manifs : je refuse ma garantie. Mais je suis vilaine.»
En fin de journée, l'un de nos journalistes a pu constater que la Ford Mustang était toujours à sa place, en un seul morceau. Qui a dit que les Gilets jaunes n'avaient pas le sens de l'humour ?