Vidéo choc d'une enseignante braquée par un lycéen : Macron demande à deux ministres d'agir

Vidéo choc d'une enseignante braquée par un lycéen : Macron demande à deux ministres d'agir© Christof STACHE Source: AFP
Le président français Emmanuel Macron, le 20 septembre 2018 (image d'illustration).
Suivez RT en français surTelegram

Après sa diffusion, la vidéo montrant un lycéen tenir en joue son enseignante dans une salle de classe, a provoqué une vague d'indignation, principalement à droite. Le président de la République a appelé à son gouvernement à prendre des mesures.

Réagissant à l'agression armée d'une enseignante par un de ses élèves dans un lycée de Créteil (dont la scène filmée est devenue virale sur les réseaux sociaux), le président de la République française Emmanuel Macron a expliqué ce 20 octobre avoir demandé aux ministres de l’Education nationale et de l’Intérieur de prendre «toutes les mesures» pour que ces faits soient «punis et définitivement proscrits» des écoles.

Lire aussi : «Tu me mets présent» : à Créteil, un élève braque sa professeur avec une arme (VIDEO)

Sur les images, on voit le jeune homme de 16 ans pointer une arme, a priori de type airsoft, selon les premières informations du parquet, sur sa professeur, tout en lui ordonnant : «Mets-moi absent ! Euh... Mets-moi présent ! Mets-moi présent purée !»

Les membres du gouvernement concernés ont eux aussi réagi sur le réseau social Twitter.

Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a pour sa part expliqué condamner «avec fermeté» cet épisode de violence, ajoutant avoir «immédiatement» pris des mesures «rigoureuses» et annonçant des sanctions disciplinaires.

Quant à Christophe Castaner, récemment nommé ministre de l'Intérieur, il a annoncé qu'une enquête avait été ouverte «pour faire toute la lumière sur ces actes odieux», précisant que deux suspects avaient d'ores et déjà été interpellés.

Les deux ministres ont par ailleurs exprimé leur soutien à l'enseignante menacée.

«La voyoucratie doit être éradiquée» : la droite réagit

Tournée le 18 octobre 2018 et diffusée sur le réseau social Snapchat, la scène d'agression avait rapidement provoqué l'émoi sur la droite du paysage politique français, dont certains représentants politiques n'avaient pas tardé à s'indigner sur les réseaux sociaux.

Condamnant les «intolérables comportements de caïds», Nicolas Dupont-Aignan, fondateur de Debout la France (DLF) et député de l'Essonne, avait dénoncé le fait que des professeurs puissent être «totalement livrés à eux-mêmes». «L’école, loin d’être un sanctuaire, est le théâtre d’affrontements inacceptables. Urgent de stopper cette gangrène !», avait-il tweeté.

Valérie Boyer, députée Les Républicains (LR) des Bouches-du-Rhône, avait pour sa part affiché son indignation et son inquiétude face à de tels cas de figure. L'élue réclamait ainsi de lourdes sanctions. «La voyoucratie doit être éradiquée, la République doit retrouver toute sa place», avait-elle affirmé.

Son camarade des Alpes maritimes, Eric Ciotti, avait également exprimé sa colère face à une «explosion de violence révoltante», affirmant qu'«un tel individu n'a[vait] rien à faire à l'école de la République [...] sanctuaire inviolable où la violence n'a et n'aura jamais sa place.»

Expliquant également être «scandalisée», Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile de France, avait rapidement affirmé que «la région [était] aux côtés des communautés éducatives et finan[çait] tous les équipements de sécurité qu’elles demand[ai]ent.»

Le chef des Patriotes, Florian Philippot, avait de son côté déploré le fait que pendant cet épisode, l'attention publique était dirigée vers l'affaire des perquisitions de La France insoumise : «La France sombre, son école avec ! Mais pendant ce temps on nous parle pendant une semaine d’une perquisition...», s'est-il indigné.

«Qui cela étonne-t-il encore ?», s'est demandé le 21 octobre Marine Le Pen, président du Rassemblement national (RN, ex FN).

Lire aussi : «Faut pas refaire des bêtises, hein ?» : Macron sermonne un jeune ex-braqueur à Saint-Martin (VIDEO)

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix