Le macroniste Aurélien Taché souhaite un crédit d'impôt pour les Français qui hébergent des réfugiés

Le macroniste Aurélien Taché souhaite un crédit d'impôt pour les Français qui hébergent des réfugiés© Jean-Paul Pelissier Source: Reuters
Un manifestant soutenant le navire Aquarius le 6 octobre 2018 à Marseille (image d'illustration).
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L'idée du député LREM Aurélien Taché risque de faire débat prochainement à l'Assemblée nationale. Il souhaite en effet instaurer un crédit d'impôt, pouvant aller jusqu'à 1 500 euros par an, pour tout Français qui accueillerait chez lui un réfugié.

Défenseur assumé du «libéralisme culturel» et, par voie de conséquence, d'une société multiculturelle, Aurélien Taché fait un nouveau pas pour promouvoir une marchandisation de la solidarité. Sur France Inter ce 6 octobre, le député de La République en marche (LREM) explique vouloir créer un «crédit d'impôt pour les Français qui acceptent d'héberger des réfugiés», à hauteur de 1 500 euros par an. Il annonce que cette mesure sera discutée en fin d'année à l'Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi de finances 2019. «Ce serait un beau signal que l'on enverrait dans des moments un petit peu troublés», argumente-t-il.

«Je pense que l'affaire de l'accueil et de l'intégration, c'est l'affaire de toute la société», estime-t-il, appelant à «sortir de l'émotion sur ce sujet». Il poursuit : «Il faut pouvoir permettre des heures de français [pour les migrants], orienter vers des métiers [dont] la France a besoin. Et si on fait tout cela, l'immigration pourra être une chance.» Une chance pour le patronat en vue de niveler vers le bas et mettre la pression sur les revenus des Français, estiment certains commentateurs, à l'instar de Jean-Luc Mélenchon, qui prend souvent l'exemple de l'Allemagne qui a pu mettre en place un salaire à 80 centimes de l'heure pour les réfugiés. Le Medef n'a, en outre, jamais caché son envie de migrations plus intenses en France.

Sans sourciller, Aurélien Taché assure également que, face à Matteo Salvini qui «rejette» les migrants, la France est «le premier pays qui accueille les demandeurs d'asile, encore, en Europe à ce stade». L'élu du Val d'Oise, qui ne cite pas de sources, ne se réfère en tout cas pas à Eurostat qui, pour le début de l'année 2018, place l'Allemagne devant la France et l'Italie concernant les premières demandes d'asile. En 2017, l'Allemagne était déjà, selon la même source, le pays à accueillir le plus de demandeurs d'asile, devant l'Italie et la France.

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