Des cheminots investissent le QG de La République en marche, les CRS interviennent (VIDEOS)
Selon des images diffusées sur les réseaux sociaux, les cheminots ont investi le 4 mai quartier général de La République en marche, rue Saint-Anne à Paris. Les forces de l'ordre sont sur place.
Le 4 mai, rue Saint-Anne à Paris, plusieurs dizaines de cheminots ont tenté d'investir le QG du parti de La République en marche (LREM) pour protester contre la réforme ferroviaire controversée, selon plusieurs internautes sur les réseaux sociaux. Une action préparée par deux syndicats, la CGT et SUD.
URGENT - Ambiance dans le QG LREM envahie par une centaine de cheminot en ce moment même pic.twitter.com/Q0Jw9JP9qn
— Clément Lanot (@ClementLanot) 4 mai 2018
DIRECT 🇫🇷 Paris : Arrivée des CRS rue Saint Anne où des cheminots ont investi le siège de La République en Marche. (images @RemyBuisine) pic.twitter.com/ZTNcLN98IG
— Actu17 (@Actu17) 4 mai 2018
Les CRS ont été déployés pour faire évacuer les lieux. L'occupation de la cour intérieure s'est faite dans la tranquillité, selon les participants qui ont affirmé n'être «pas des casseurs, ni des preneurs d'otage». C'est «une action purement symbolique pour interpeller les responsables de LREM sur la réforme» ferroviaire, a expliqué un cheminot pour l'AFP.
Une action de cheminots CGT et Sud pour protester contre la réforme Sncf est en cours au siège de la République en marche, Rue Sainte-Anne. Intervention des CRS pour évacuer les manifestants pic.twitter.com/pkRNoNAabE
— mael thierry (@maelthierry) 4 mai 2018
Selon le journaliste Rémy Buisine, l'intervention des forces de l'ordre s'est d'ailleurs déroulée dans le calme.
DIRECT 🇫🇷 Paris : Les cheminots sont évacués dans le calme du siège de La République en Marche rue Saint Anne. (images @RemyBuisine) pic.twitter.com/bBzzMT5JoH
— Actu17 (@Actu17) 4 mai 2018
Le matin du 4 mai, en assemblée générale, les syndicats ont fixé le cadre de la contestation de l'après-midi. «On a décidé d'aller montrer notre mécontentement [aux représentants d'une majorité présidentielle qui] n'écoute absolument pas ni les Français, ni les cheminots», a déclaré Patrick Belhadj, secrétaire général de la CGT-Cheminots à Paris-Est, pour l'AFP.
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