L'affaire du bikini à Reims, emballement médiatique et politique

L'affaire du bikini à Reims, emballement médiatique et politique Source: Reuters
L'agression d'une femme en bikini dans un parc de Reims n'avait finalement rien de religieuse.
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L'agression d'une femme dans un parc à Reims, prétendument pour des raisons religieuses a entraîné un emballement médiatique en France durant tout le week-end.

Réseaux sociaux qui s'enflamment, personnalités politiques et associations qui réagissent promptement : l'agression d'une jeune femme en maillot de bain à Reims a provoqué un emballement ce weekend avant que l'histoire ne soit ramenée au rang de simple fait divers.

Au départ, une simple bagarre. Une femme qui bronzait en bikini avait été agressée par cinq filles, dont deux mineures, au seul motif de sa tenue. Mais très vite, et suite à un article du journal régional L'Union-L'Ardennais relatant l'agression, Twitter s'emballe. 

De nombreuses personnalités politiques n'ont pas manqué de réagir, sous le hastag #jeportemonmaillotauParcLeo, qui aura généré plus de 10000 tweets en quelques heures. «Lynchée car vivant à la française», selon le vice-président du FN Florian Philippot, «la charia en bas d'chez soi» pour le sénateur frontiste Stéphane Ravier, ou encore «on veut nous imposer un mode de vie qui n'est pas le nôtre», publié par le député (Les Républicains) Eric Ciotti.

Même SOS s'empare de l'affaire par un tweet de son président Dominique Sopo, dénonçant samedi «une morale de l’oppression qui réduit nos libertés» et appelant à un rassemblement en maillot le lendemain au parc Léo-Lagrange. Ils n'étaient finalement qu'une dizaine. 

Au final, dimanche après-midi, ce sont les autorités qui ont ramené l'affaire à ce qu'elle est réellement, un simple fait divers.

«C'est une altercation entre jeunes filles qui dégénère après qu'une des auteures de l'agression a dit : «Allez vous rhabiller, ce n'est pas l'été», a expliqué la police, niant tout «élément à caractère religieux ou moral» pour expliquer l'agression. 

Les deux mineures ont été déférées devant un juge des enfants. Les trois majeures comparaîtront le 26 octobre devant le tribunal correctionnel de Reims pour violence en réunion.

Ce lundi, toujours sur Twitter, nombreux sont les commentaires ironiques qui moquent des hommes politiques, ou des associations, prompts à s'emballer pour une affaire finalement banale.

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