Des policiers se mobilisent à Champigny, où les stigmates sont toujours visibles (IMAGES)
Après le violent passage à tabac de deux policiers à Champigny le soir du Nouvel An, une centaine de policiers du syndicat Alliance se sont rassemblés contre la «haine anti-flic». Comme l'a constaté RT France, la soirée a laissé des marques.
Le 2 janvier, une centaine de policiers se sont rassemblés devant le commissariat de Champigny-sur-Marne afin de dénoncer la «haine anti-flic» à l'appel du syndicat Alliance. Ils ont de cette manière affiché leur solidarité avec les policiers agressés durant la nuit de la Saint-Sylvestre.
Contre la "haine anti-flics" rassemblement organisé par Alliance devant le commissariat de #Champignypic.twitter.com/KErfgAz1mf
— Jonathan Moadab (@Jonathan_RTfr) 2 janvier 2018
De simples citoyens se sont joints à la manifestation afin d'apporter leur soutien aux forces de l'ordre. «Ce sont des gens fiables, des gens courageux», témoigne un homme au micro de RT France, ajoutant : «Il serait intéressant que la population prenne conscience qu'une société sans police [...] sans respect est une société qui croule.»
"La population doit comprendre qu'une société sans police est une société qui croule" #Champignypic.twitter.com/SFGOcoONZD
— Jonathan Moadab (@Jonathan_RTfr) 2 janvier 2018
Le soir du 2 janvier, un rassemblement de forces de l'ordre a par ailleurs eu lieu au Trocadéro. «Qui protégera mes enfants si policiers et pompiers sont agressés», pouvait-on lire sur une pancarte.
#paris - Rassemblement des forces de l'ordre au #Trocadero suite au passage à tabac d'une policière à #champignypic.twitter.com/FfbPjVW09p
— Amandine Sanchez (@mandineSanchez) 2 janvier 2018
D'autres rassemblements ont eu lieu en province. A Lille, devant le commissariat central, une cinquantaine de policiers se sont ainsi rassemblés à l'appel d'Alliance, qui réclame des peines planchers pour les auteurs d'agressions contre les forces de l'ordre.
A Saint-Etienne, une quarantaine de policiers se sont mobilisés, tandis qu'à Grenoble, ils étaient une cinquantaine. Une vingtaine de policiers se sont par ailleurs rassemblés à Toulouse et environ le même nombre à Bordeaux, selon l'AFP.
Dans la nuit du 31 décembre 2017 au 1er janvier 2018, un capitaine de police et une gardienne de la paix du commissariat de Chennevières-sur-Marne ont été roués de coups lors d'une intervention pour rétablir l'ordre à l'occasion d'une soirée privée de réveillon, organisée dans un hangar d'une zone industrielle de cette commune de l'est de Paris. Le policier a le nez cassé et sa collègue, frappée au sol, souffre de contusions au visage. Ils se sont vus prescrire respectivement dix et sept jours d'incapacité totale de travail (ITT). Des vidéos de l'agression de la policière, au sol, par une dizaine d'individus, a suscité une vague de réactions sur les réseaux sociaux, remontant au sommet de l'Etat.
#Champigny : #Macron promet de retrouver et de punir les responsables du lynchage des #policiers
— RT France (@RTenfrancais) 1 janvier 2018
➡️ https://t.co/VHhi8E047spic.twitter.com/joEvLCzgB6
Aucune arrestation en lien avec l'agression n'a encore été effectuée. D'après le parquet de Créteil, l'enquête va nécessiter un long travail d'analyse des vidéos.
Des stigmates encore visibles
Comme l'a constaté le reporter de RT France, les stigmates de la soirée du réveillon sont toujours visibles à Champigny.
Les stigmates de la soirée de #Champigny encore présents... pic.twitter.com/5EpIZ3x5XW
— Jonathan Moadab (@Jonathan_RTfr) 2 janvier 2018
Un camion a par exemple été vandalisé alors que devant l'endroit où se tenait la soirée qui a dégénéré, un mur a été détruit.
Camion vandalisé lors du réveillon #Champignypic.twitter.com/gXJW19aq8d
— Jonathan Moadab (@Jonathan_RTfr) 2 janvier 2018
Un mur détruit à la sortie de la soirée #Champignypic.twitter.com/RfElqj1a0W
— Jonathan Moadab (@Jonathan_RTfr) 2 janvier 2018