De Manuel Valls à Jean-Marie Le Pen, les hommages politiques à Johnny Hallyday inondent Twitter
Après l'annonce de la mort du célèbre chanteur français, les réseaux sociaux ont été inondés de messages d'hommage. De gauche comme de droite, d'opposition ou de la majorité, les politiques n'ont pas manqué à l'appel.
Le décès de Johnny Hallyday, à l'âge de 74 ans, des suites d'une longue maladie a été largement commenté sur Twitter par les politiques.
L'ancien Premier ministre de François Hollande, Manuel Valls a commenté la nouvelle sur Twitter : «Johnny est mort et quelque chose en chacun de nous est parti.»
Johnny est mort et quelque chose en chacun de nous est parti..un vide..l’incrédulité..c’est arrivé..merci pour tout,le parc des Princes ,le stade de France,en 98,plus tard avec un orchestre symphonique,Bercy,la tournée des vieilles canailles,nous avons grandi et vécu avec Johnny!
— Manuel Valls (@manuelvalls) 6 décembre 2017
Evoquant un «chanteur venu du peuple et que le peuple aimait», la présidente du Front national Marine Le Pen a également publié un message.
Le taulier de la chanson française n’est plus. Un chanteur venu du peuple et que le peuple aimait. Hommage à Johnny Hallyday pour sa carrière.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 6 décembre 2017
Une pensée pour sa femme et ses enfants, car si les Français perdent un monument de la chanson, ils perdent un mari et un père. MLP
Son père, Jean-Marie Le Pen y est lui aussi allé de son tweet, en évoquant la mémoire du chanteur et de Jean d'Ormesson. «Adieu à ces vedettes nationales. Ils n’iront plus aux bois, les lauriers sont coupés», salue-t-il.
D'Ormesson, Johnny : la grande égalité des hommes, qu’ils soient inconnus ou célèbres, c’est la mort. Adieu à ces vedettes nationales. Ils n’iront plus aux bois, les lauriers sont coupés.
— Jean-Marie Le Pen (@lepenjm) 6 décembre 2017
Le président français n'a pas manqué, lui non plus, de rendre hommage au rocker. «On a tous en nous quelque chose de Johnny Hallyday», a tweeté Emmanuel Macron. «Nous n'oublierons ni son nom, ni sa gueule, ni sa voix», promet-il.
On a tous en nous quelque chose de Johnny Hallyday. Le public de fans et de fidèles qu'il s'était acquis est en larmes. Nous n'oublierons ni son nom, ni sa gueule, ni sa voix. Le voici au panthéon de la chanson où il rejoint les légendes du rock et du blues qu'il aimait tant.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 6 décembre 2017
La ministre des Armées Florence Parly estime que le chanteur culte a marqué pour toujours les cœurs, et que sa force et son énergie resteront.
Dans les stades, les Zénith ou devant nos forces, à travers les styles et les époques, Johnny Hallyday a marqué pour toujours notre chanson et nos cœurs. Un « fou d’amour » s’éteint mais sa voix, son énergie et sa force, jusqu’au bout, restent.
— Florence Parly (@florence_parly) 6 décembre 2017
«La France est en deuil d'un très grand artiste, de cette voix irremplaçable, de ce talent et d'un répertoire», s'est ému l'ancien chef d'Etat français Nicolas Sarkozy.
La France est en deuil d’un très grand artiste, de cette voix irremplaçable, de ce talent et d’un répertoire. Johnny va laisser un vide que personne ne pourra jamais combler. - NShttps://t.co/CanNdoH3sqpic.twitter.com/Gg0Ehn5vVs
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 6 décembre 2017
Benoît Hamon, fondateur du mouvement Génération·s et candidat malheureux à la présidentielle, estime que «la France perd un monument national de la chanson, du rock et de la culture populaire».
Ce matin c'est un peu comme si Paris perdait sa Tour Eiffel. Avec la disparition de Johnny Hallyday, la France perd un monument national de la chanson, du rock et de la culture populaire. Mes pensées vont à sa famille et ses proches. pic.twitter.com/vQBWlsNtg1
— Benoît Hamon (@benoithamon) 6 décembre 2017
Isolé dans ce concert de condoléances poignantes, le député de la France Insoumise Alexis Corbière a préféré rappeler la foule à ses devoirs. Il juge que le triste événement ne doit pas «faire oublier le nouveau mauvais coup» que préparerait l'exécutif sur le Smic. Un message polémique qu'il a retiré pour le remplacer par un autre, dans lequel il affirme : «Au milieu de la nuit, 30 minutes après la triste nouvelle, j'ai rendu hommage. Mais je n'oublie pas d'autres sujets sociaux qui me tiennent à cœur et qui me semblent grâve...suis-je le seul ?»
Au milieu de la nuit, 30 mn après la triste nouvelle, j'ai rendu hommage. Mais je n'oublie pas d'autres sujets sociaux qui me tiennent à coeur et qui me semblent grâve...suis je le seul ?
— Alexis Corbière (@alexiscorbiere) 6 décembre 2017
Bonne journée à tous.. https://t.co/ZfaEfU0k1Y