Des centaines de personnes manifestent encore contre l'esclavage devant l'ambassade libyenne à Paris
Le gouvernement libyen d'union nationale a reconnu des actes «inhumains» et ouvert une enquête. Mais les manifestants ne désarment pas et continuent de se mobiliser contre l'esclavage des Africains subsahariens, attesté par un reportage de CNN.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant l'ambassade de Libye ce 24 novembre 2017 à Paris pour réclamer la fin de pratiques esclavagistes.
PARIS - Manifestation contre l’esclavage en Libye devant l’ambassade. Plusieurs centaines de personnes. Important dispositif police pour éviter les débordements de la semaine dernière. pic.twitter.com/Ha8Ux5T3V0
— Clément Lanot (@ClementLanot) 24 novembre 2017
Après la diffusion d'un documentaire sur la chaîne américaine CNN confirmant que de nombreux Africains, candidats à l'émigration vers l'Europe, étaient réduits en esclavage lors de leur transit par la Libye. La vidéo témoigne du chaos libyen depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011.
Plusieurs élus étaient également présent, parmi lesquels Clémentine Autain, députée de La France insoumise.
.@Clem_Autain prend la parole lors de la manifestation contre l'#esclavage devant l'ambassade de #Libye à #Paris
— RT France (@RTenfrancais) 24 novembre 2017
EN DIRECT ➡️https://t.co/NnCxFcXszv#France#LFIpic.twitter.com/wFKcwZp8RR
Au rassemblement contre l'esclavage et la vente d'etres humains en Libye. À nous de faire entendre une voie humaine et démocratique pic.twitter.com/ArkCDnKswE
— Clémentine Autain (@Clem_Autain) 24 novembre 2017
Devant le tollé suscité, le gouvernement libyen d'union nationale (GNA), a reconnu des actes «inhumains», et annoncé le 19 novembre dernier qu'une enquête avait été ouverte sur des cas d'esclavage près de la capitale, Tripoli.
Le 18 novembre dernier, ils étaient également plusieurs centaines à manifester devant la même ambassade, aux cris de «Libérez nos frères», «Libérons l'Afrique», «Nous sommes noirs, nous sommes humains !». Les forces de l'ordre avaient dû faire usage de gaz lacrymogène pour contenir les manifestants qui s'approchaient des Champs-Elysées.