Un militaire de Sentinelle attaqué à Paris par un homme armé d'un couteau
- Avec AFP
Le 15 septembre, un individu armé d'un couteau a agressé un militaire de l'opération Sentinelle qui patrouillait dans la station de métro Châtelet. L'homme a été interpellé sans être parvenu à blesser le soldat. Le parquet antiterroriste a été saisi.
Un homme armé d'un couteau a attaqué un militaire de l'opération Sentinelle en patrouille à la station de métro Châtelet à Paris, le 15 septembre, vers 6h30, sans faire de blessé, selon l'AFP qui cite une information de la Préfecture de police. D'après Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, le parquet antiterroriste a été saisi.
«Selon les premiers éléments de l'enquête, l'assaillant, rapidement maîtrisé par le militaire, aurait tenu des propos faisant référence à Allah et à Daesh», a précisé une source policière. «L'individu n'était pas connu des services de police» a ajouté cette source. La brigade criminelle a été saisie de l'enquête.
«L'homme a été maîtrisé, c'est la preuve du professionnalisme et de l'efficacité des soldats de Sentinelle dans cette mission de protection», a réagi la ministre des Armées Florence Parly sur Europe 1.
«Nous n'en savons pas plus sur les intentions de l'agresseur, qui a été arrêté», a-t-elle ajouté.
«Cette nouvelle attaque légitime pleinement ce que nous voulons faire, c'est-à-dire rendre ce dispositif encore plus imprévisible, encore plus indécelable pour les agresseurs potentiels», a-t-elle poursuivi.
D'après BFM TV, le suspect serait connu pour ses «idées radicales», mais n'aurait aucun antécédent judiciaire.
Les militaires, cible récurrente d'agresseurs
C'est la septième attaque contre des militaires de la force Sentinelle, mise en place dans le cadre du plan Vigipirate après les attentats de janvier 2015. La dernière en date a fait six blessés parmi un groupe de militaires percutés le 9 août par une voiture à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
Le 14 septembre, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a annoncé la refonte de l'opération Sentinelle, expliquant que le dispositif, mis en place après les attentats de janvier 2015 à Paris, serait «redéployé» sans être réduit.
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