«Du pipi de chat» : Macron recadre le gouvernement en plein conseil des ministres
Lors d'un conseil des ministres, Emmanuel Macron a remonté les bretelles de ses ministres en critiquant les notes de travail que ceux-ci font remonter à l'Elysée. «Dans six mois, si vous continuez, vous aurez disparu», a-t-il notamment asséné.
«C'est du pipi de chat, ce qui me remonte actuellement dans certaines de vos notes», aurait asséné le président de la République à ses ministres, le 12 juillet dernier en conseil des ministres, rapporte Le Figaro ce 31 juillet.
EM à ses ministres: "c’est du pipi de chat, ce qui me remonte actuellemt de certaines de vos notes" C'est dit REM passe trop de temps sur FB pic.twitter.com/pmf1msdHTj
— Philumenae Virginis (@DiamantinaNoite) 31 juillet 2017
«Ne vous laissez pas enfermer dans le confort des documents rédigés par vos administrations. Certes, cela peut vous paraître sympathique et confortable de vous placer entre leurs mains. Mais vous verrez, dans six mois, si vous continuez, vous aurez disparu», les a-t-il prévenus.
#LREM sort un «cahier d'été» avec un poster à colorier et un test «parles-tu #Macron ?»https://t.co/qxwtMc67iwpic.twitter.com/TgpFqDZshS
— RT France (@RTenfrancais) July 30, 2017
Une mise au point qui n'aura pas permis d'enrayer la chute de la popularité du président de la République et de son Premier ministre dans les sondages.
Avec 51% des personnes interrogées qui lui font confiance «pour mener une bonne politique pour la France», le chef de l'Etat subit une baisse de huit points en un mois, tandis qu'Edouard Philippe accuse une chute de neuf points, comme en atteste l'étude Harris Interactive publiée le 28 juillet.
En colère, des #députés#LREM dénoncent un fonctionnement anti-démocratique au sein du parti
— RT France (@RTenfrancais) July 29, 2017
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Ces déconvenues ont lieu dans le contexte d'annonces de réduction des Aides personnalisées au logement (APL) et de réforme de la Contribution sociale généralisée (CSG), deux mesures vivement critiquées par l'opposition, et surtout dans l'opinion. La démission du général Pierre de Villiers de son poste de chef d'état-major des armées a elle aussi suscité de vives polémiques sur l'ensemble de l'échiquier politique.