Balayant les critiques, Macron promet une hausse du budget de l'armée dès 2018
- Avec AFP
Le président Emmanuel Macron s'est exprimé le 13 juillet contre les critiques émises en interne sur les coupes dans le budget des armées et réaffirmé ses engagements en annonçant une nouvelle hausse «dès 2018» de l'effort de défense.
Le 13 juillet devant la communauté militaire, le président Emmanuel Macron a assuré que le budget des Armées connaîtrait une hausse dès 2018, afin de pouvoir atteindre l'objectif de 2% du produit intérieur brut (PIB) qu'il a fixé pour 2025.
«Dès 2018 nous entamerons cette remontée du budget du ministère des Armées dont les crédits budgétaires seront portés à 34,2 milliards d'euros, dont 650 millions d'euros de provisions pour les opérations extérieures», a déclaré le chef de l'Etat.
Ne pas se faire «baiser» par #Bercy : des voix s'élèvent à droite pour soutenir le chef d'état-major des #Armées
— RT France (@RTenfrancais) 13 juillet 2017
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«Parmi ces ressources 200 millions d'euros seront consacrés au renforcement de la protection de nos forces partout où elles sont engagées», a-t-il ajouté.
Le chef d'état-major des armées recadré
«Je considère qu'il n'est pas digne d'étaler certains débats sur la place publique», a-t-il par ailleurs ajouté dans une allusion apparente au chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers.
La veille, le 12 juillet, ce dernier avait en effet vivement critiqué devant des députés le train d'économies de 850 millions d'euros imposé à la Défense en 2017, jugeant la trajectoire budgétaire «non tenable» pour les armées.
A ce sujet, Emmanuel Macron a souhaité apporter une réponse ferme : «J'ai pris des engagements. Je suis votre chef. Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir [...] et je n'ai à cet égard besoin de nulle pression et de nul commentaire», a-t-il martelé.
«Un effort a été demandé pour cette année à tous les ministères, y compris le ministère des Armées», a souligné le chef de l'Etat. «Il était légitime, il était faisable sans attenter en rien à la sécurité de nos troupes, à nos commandes militaires et à la situation telle qu'elle est aujourd'hui», a-t-il fait savoir.