Macron propose une réduction d'un tiers du nombre des parlementaires et une dose de proportionnelle
Lors de son discours devant le Sénat et l'Assemblée nationale réunis en Congrès à Versailles, Emmanuel Macron a annoncé qu'il proposerait une réduction du nombre de parlementaires de l'ordre d'un tiers, et une dose de proportionnelle.
Lors de son discours du 3 juillet devant le Congrès, Emmanuel Macron a annoncé une série de propositions visant à réformer les institutions de la République, préfigurant une éventuelle révision constitutionnelle – par référendum «si nécessaire».
Le nombre des parlementaires serait ainsi réduit d'un tiers, afin de permettre à ceux-ci de «travailler mieux et plus vite». Si elle est adoptée, cette réforme porterait à 380 le nombre de députés et à 214 celui des sénateurs. La modalité de leur élection inclurait une dose de proportionnelle, que le président de la République n'a néanmoins pas précisée. Il a également évoqué l'introduction d'une règle de non-cumul des mandats dans le temps.
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) devrait également faire l'objet d'une refonte en profondeur. «Les organes de consultation se sont multipliés», a constaté Emmanuel Macron, soulignant que le rôle initial du CESE était précisément de représenter la société civile dans le cadre parlementaire. Annonçant un renforcement de sa représentativité et une réduction du nombre de ses membres d'un tiers, il a affiché son ambition d'en faire «l'unique carrefour des consultations publiques».
En outre, Emmanuel Macron a annoncé qu'il proposerait la suppression de la Cour de justice de la République, juridiction d'exception composée de parlementaires pour juger leurs pairs et les membres du gouvernement.