Verbalisés pour un concert de casseroles contre Fillon à Calais, les opposants ont cru à une blague

Verbalisés pour un concert de casseroles contre Fillon à Calais, les opposants ont cru à une blague© Capture d'écran Twitter @TristanQM
Une trentaine de manifestants s'étaient rassemblés à Calais
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Une quinzaine de personnes ont reçu le 1er avril à leur domicile une amende de 68 euros pour avoir participé à un concert de casseroles devant une salle où se tenait un meeting de soutien à François Fillon, le 21 mars à Calais.

Verbalisés pour avoir participé à un concert de casseroles devant un bâtiment où avait lieu un meeting de soutien à François Fillon le 21 mars à Calais pour dénoncer les «affaires» dans lesquelles le candidat de la droite et du centre François Fillon est empêtré, la quinzaine de concernés n'en reviennent toujours pas.

«Quand nous avons reçu une contravention de 68 euros chez nous samedi, pour "Emission de bruit portant atteinte à la tranquillité du voisinage ou la santé de l'homme", comme c'était le 1er avril on a cru à une blague !», s'est exclamé l'un des verbalisés, Jérôme Baude, par ailleurs délégué syndical Sud à la mairie de Calais.

Il affirme qu'une trentaine de participants ont, pendant une heure et quart, tapé sur des casseroles, alors que se déroulait un meeting de soutien au candidat auquel assistaient entre 300 et 400 personnes dont la maire Les Républicains Natacha Bouchart.

«A un moment, on a vu arriver la Brigade anticriminalité (BAC), la police nationale, la police municipale, ils étaient 50, pour nous qui étions 30», poursuit Jérôme Baude, ajoutant : «Ils nous ont demandé nos cartes d'identité et nos adresses.»

«On est encore abasourdis, c'est une manière de mettre la pression et d'empêcher des gens pas militants, qui ne manifestent jamais, de bouger de leur maison», a-t-il dénoncé.

Interrogée, la préfecture du Pas-de-Calais a confirmé indirectement l'existence de ces procès-verbaux, expliquant que les amendes étaient «liées à des infractions du code de la santé publique», tout en soulignant qu'elles n'étaient pas administratives.

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