«Probable que je sois sur écoute» : Fillon en remet une couche sur le «cabinet noir» de Hollande
Quelques jours après avoir réclamé l’ouverture d’une enquête contre le chef de l’Etat, qu’il accuse d’avoir aidé à faire fuiter des documents l’incriminant, le candidat de la droite a réitéré ses accusations lors d’un déplacement de campagne.
«Des soupçons de plus en plus lourds pèsent sur son rôle […] On est dans une situation où il est probable que compte tenu des procédures judiciaires je sois sur écoute, quand j’apprends que le président se fait remonter les résultats des écoutes judiciaires à l’Elysée», a lancé François Fillon le 25 mars, révèle le journal Le Figaro.
En visite dans le Pays basque, le candidat revenait sur des accusations qu’il avait lancées le 23 mars sur France 2, concernant le «cabinet noir» dont disposerait François Hollande qui lui permettrait de faire fuiter dans la presse des données confidentielles le concernant. Qualifiant ce comportement de «scandale d’Etat», François Fillon avait réclamé l’ouverture d’une enquête.
«Bienvenue #PlaceBeauvau » : le #livre sur les secrets de la police sous #Hollande en rupture de stocks https://t.co/aBQGPwzMJzpic.twitter.com/WDmTT2sNuG
— RT France (@RTenfrancais) 25 mars 2017
L'Elysée a formellement nié ces accusations, comme l'un des auteurs du livre sur lequel François Fillon dit s'être basé pour prononcer ces accusations.
Le passage du candidat dans les Pyrénées-Atlantiques a également été marqué par un léger chahut. Des manifestants ont en effet tapé sur des casseroles en criant : «Fillon en prison !», alors que d’autres ont tenté de lui lancer des œufs.
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