Un éditorialiste évoque des sondages secrets qui donneraient Marine Le Pen à près de 34%
Les enquêtes d’opinion révélées au public sous-estiment-elles la popularité de la candidate frontiste ? C’est ce qu’a laissé entendre Ivan Rioufol, avant d’être interpellé par son confrère Jean-Michel Aphatie.
C’est la «colère française […] qui, il y a quinze ans, avait mené par surprise Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle (16,86 % des voix). Aujourd’hui, sa fille double ou presque le score au premier tour, dans des sondages qui circulent sous le manteau. Les belles âmes ont fait son succès. Elles pourraient lui offrir sa victoire en mai», écrit l’éditorialiste du Figaro Ivan Rioufol dans un article daté du 16 mars, dans lequel il accuse les médias de prédire «le retour aux années 1930» lorsqu’ils évoquent la hausse de popularité du FN.
Il n’en fallait pas plus pour que le journaliste Jean-Michel Aphatie, qui officie sur la radio d’actualité en continu France Info, l’interpelle sur Twitter : «Tiens, selon Ivan Rioufol […] des sondages cachés donnent plus de 30% à Marine Le Pen. Mais il faut les publier, cher confrère.»
Tiens, selon @ivanrioufol dans @Le_Figaro des sondages cachés donnent plus de 30% à @MLP_officiel Mais'il faut les publier, cher confrère.
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) 17 mars 2017
«Tiens, Jean-Michel Aphatie se sent visé quand je parle […] des résistants d'opérette : la maréchaussée médiatique est en patrouille», a rétorqué l’éditorialiste.
Tiens, @jmaphatie se sent visé quand je parle, dans @Le_Figaro, des résistants d'opérette : la maréchaussée médiatique est en patrouille. https://t.co/ZlZjwIPESD
— Ivan Rioufol ن (@ivanrioufol) 17 mars 2017
Selon un sondage Ipsos Sopra Steria du 17 mars, Marine Le Pen est créditée de 27% des intentions de vote au premier tour des élections présidentielles, juste devant Emmanuel Macron (26%).