Plusieurs lycées d'Ile-de-France bloqués suite à l'affaire Théo, des incidents à déplorer (IMAGES)
Très tôt dans la matinée du 23 février, plusieurs lycées de région parisienne ont été bloqués par des élèves souhaitant manifester leur solidarité avec Théo Luhaka. Une manifestation de soutien est prévue à 11h au départ de Nation.
Ce 23 février, le hashtag #BlocusPourThéo s'est hissé en tête des tendances Twitter. Le réseau social suivait la mobilisation d'élèves de lycées, principalement parisiens, protestant contre les violences policières et plus particulièrement contre le viol présumé dont aurait été victime Théo Luhaka lors d'une interpellation le 2 février à Aulnay-sous-Bois. Ces blocages, qui concernent seize établissements, se sont déroulés malgré l'appel de la préfecture de Paris à ne pas participer à ces manifestations non déclarées.
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#BlocusPourThéo : Participer à une #manifestation non déclarée engage votre responsabilité pénale ! pic.twitter.com/MzEXlfyqBe
— Préfecture de police (@prefpolice) 22 février 2017
Ainsi, des poubelles ont notamment été utilisés pour bloquer l'entrée du lycée Charlemagne, dans le 4e arrondissement de Paris.
Lycée Charlemagne Paris 4 8h45 #blocuspourtheopic.twitter.com/fds0v7NZkN
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 23 février 2017
Les lycéens de l'établissement Saint-Germain ont usé de méthodes similaires pour empêcher les élèves d'accéder aux locaux.
#blocuspourtheo#blocus en cours au lycée #SophieGermain dans le 4e arr. de #Parispic.twitter.com/S4hXRfOjzm
— Kotikov_RT_France (@KOTIKOV_RT) 23 février 2017
Au lycée Bergson, dans le 19e arrondissement, théâtre de violences durant la mobilisation contre la loi Travail, des poubelles ont été enflammées.
Feu de poubelles au lycée #Bergson dans le 19e pendant le blocus contre les violences policières pic.twitter.com/tCMDi6VSsy
— Chloé Marriault (@Chloe_Pmr) 23 février 2017
L'ambiance y a été tendue avec les forces de l'ordre. Les pompiers ont pu intervenir.
#blocuspourtheo échauffourées devant le lycée #Bergson à #Parispic.twitter.com/Go4nrRjsMV
— Kotikov_RT_France (@KOTIKOV_RT) 23 février 2017
#blocuspourtheo fin des échauffourées devant le lycée #Bergson à #Parispic.twitter.com/6Wlrf0rjKp
— Kotikov_RT_France (@KOTIKOV_RT) 23 février 2017
Au lycée Voltaire, des élèves ont aussi incendié des poubelles, et partiellement bloqué la circulation.
Poubelles brûlées devant le lycée voltaire #blocuspourtheopic.twitter.com/25F6uqVGL6
— mathilde dehimi (@mathildedehimi) 23 février 2017
Les automobilistes en pâtissent un peu... pic.twitter.com/R4Avz6LWnt
— Paul Conge (@paulcng) 23 février 2017
Des affrontements y ont eu lieu avec les forces de l'ordre, qui ont dû faire usage de gaz lacrymogènes.
#BlocusPourTheo - Plusieurs blocages dans des lycées à Paris. Intervention police Lycee Voltaire (11eme). Jets de projectiles et lacrymo. pic.twitter.com/ocIWfpF1pF
— Remy Buisine (@RemyBuisine) 23 février 2017
Le lycée Colbert, dans le 11e arrondissement, a été l'objet d'incendies de poubelles.
#blocuspourtheo en ce moment au lycée général Colbert (via un ami) pic.twitter.com/aeR4hk3RVs
— Meriadeck (@Meriadeck) 23 février 2017
Dans l'établissement Galillé, à Gennevillier, dans le 92, les policiers sont intervenus et ont fait usage de leurs matraques pour procéder à des interpellations.
Coups de matraques des policiers à un élève après qu'ils aient foncé dans la foule devant un lycee du 92, quelle honte #justicepourtheopic.twitter.com/FWJt5V5re6
— youss (@Yxussef) 23 février 2017
Le lycée Gabriel Fauré a aussi été bloqué avec des poubelles dans le 13e arrondissement de Paris.
#BlocuspourThéo Lycée Gabriel Fauré pic.twitter.com/CjV18NehGn
— Maëva 🤘⚽ (@guingampaise22) 23 février 2017
Le président du Conseil Régional d'Ile-de-France Valérie Pécresse a vivement condamné ces blocages. «Je demande au gouvernement de sécuriser leurs abords, de protéger lycéens, enseignants et agents», a-t-elle écrit sur Twitter.
Je condamne les blocages de lycées à Paris. Je demande au gouvernement de sécuriser leurs abords, de protéger lycéens, enseignants et agents
— Valérie Pécresse (@vpecresse) 23 février 2017
L'interpellation brutale de Théo Luhaka, un jeune homme noir de 22 ans, début février à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a débouché sur la mise en examen d'un policier, soupçonné de viol au moyen d'une matraque. L'affaire a rapidement déclenché des violences urbaines en banlieue parisienne.
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