A Strasbourg, Jean-Luc Mélenchon aborde le vote du CETA et l'affaire Théo devant une salle comble
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Quelques heures après l'adoption par le Parlement européen de l'Accord économique et commercial global avec le Canada, le candidat à l’élection présidentielle de la France insoumise s'est exprimé sur l'actualité lors d'un meeting à Strasbourg.
«La campagne électorale se déroule dans un contexte de crise politique et morale», a lancé Jean-Luc Mélenchon, à son arrivée à Strasbourg où il s'est exprimé devant 2 500 personnes rassemblées à l'intérieur de la salle et 2 000 supplémentaires à l'extérieur, selon l'organisation.
Beaucoup de monde à #Strasbourg pour le meeting de #JLMelenchonpic.twitter.com/pNcTmcpmpe
— Raphael RT France (@Raphael_RTfr) 15 février 2017
Evoquant l'actualité de la campagne présidentielle, le candidat a évoqué l'affaire Théo, du nom de la victime présumée d'un viol lors de son arrestation. Il a adressé ses vœux au jeune homme et mis en cause un «comportement inacceptable», comme l'a rapporté le correspondant sur place de RT France. Le candidat a ajouté au sujet des forces de l'ordre : «Aucun corps de l’Etat ne s'appartient, il appartient à la Nation.»
#jlmstrasbourg à propos de la police : "Aucun corps de l'Etat ne s'appartient, il appartient à la Nation"
— Raphael RT France (@Raphael_RTfr) 15 février 2017
Une large partie de son discours a été consacrée à l'Accord économique et commercial global entre l'Union européenne et le Canada, l'AEGC ou CETA, adopté par le Parlement européen dans la ville alsacienne quelques heures plus tôt.
Son meeting a pris fin sur une Marseillaise, alors que le public scandait : «Résistance ! Résistance !»
Fin du meeting de @JLMelenchon avec la Marseillaise et le slogan "Résistance!" #jlmstrasbourgpic.twitter.com/Pmft4FmhTO
— Raphael RT France (@Raphael_RTfr) 15 février 2017
Le candidat à l'élection présidentielle était apparu le 5 février sous la forme d’un hologramme à Aubervilliers, en banlieue parisienne, alors qu'il tenait un discours en chair et en os à Lyon.