François Hollande : «Les pauvres ne veulent pas rester pauvres»
François Hollande est toujours là. Après avoir exprimé sa position sur les émeutes en banlieue, il s'est rendu au prestigieux Conseil économique et social pour un séance extraordinaire consacrée à la pauvreté en France où il a livré son analyse.
«Les pauvres ne veulent pas rester pauvres, ils cherchent à sortir de la pauvreté», a analysé le chef de l'Etat lors d'une séance plénière exceptionnelle du Conseil économique social et environnemental (CESE).
.@fhollande "Les pauvres ne veulent pas rester pauvres, ils cherchent à sortir de la pauvreté"
— Élysée (@Elysee) 14 février 2017
L'institution, hébergée dans le superbe palais d'Iéna, célébrait ce 14 février 2017, le trentième anniveraire d'un rapport consacré à la pauvreté en France. Et avec un invité de marque en la personne du président de la République. Ce rapport, intitulé Grande pauvreté et précarité économique et sociale», avait été porté en février 1987 par le père Joseph Wresinski. Il dressait le constat d'une France où les Trente glorieuses étaient déjà loin dans le rétroviseur et où le chômage s'était installé.
L’avis #CESE rapporté par J. Wresinski "Grande pauvreté et précarité économique et sociale" a 30 ans ! Consultez-le https://t.co/qUEnu5XtwD
— CESE (@lecese) 14 février 2017
Devant l'assistance, François Hollande s'est livré à un exercice mêlant souhaits et constats. «Comment faire pour que nos dispositifs, nos décisions publiques puissent réduire l'exclusion ?», s'est-il interrogé après avoir constaté qu'en 2017, 30 ans après la publication du rapport du CESE, la «pauvreté» s'était «installée en France».
.@fhollande "Comment faire pour que nos dispositifs, nos décisions publiques puissent réduire l'exclusion?"
— Élysée (@Elysee) 14 février 2017
Le président a par ailleurs déploré la stigmatisation dont sont victimes, selon lui, les «pauvres». «Quand il y a des pauvres, c'est une douleur pour les personnes concernées et un formidable gâchis pour le pays tout entier», a relevé François Hollande.