Violences en banlieue parisienne : un commissariat pris pour cible dans l'Essonne
Après l'«affaire Théo», les incidents se multiplient en Ile-de-France. Alors que la manifestation en soutien du jeune homme avait dégénéré à Bobigny le 11 février, c'est un poste de police qui a été attaqué dans l'Essonne le 12 février.
Selon des informations du journal Le Parisien, le commissariat des Ulis dans l'Essonne a été pris pour cible dans la nuit du 12 au 13 février. Après avoir attaqué une voiture de police en patrouille dans les rues de la ville, une vingtaine de personnes l'ont prise en chasse jusqu'au poste de police.
Alors que les agents s'étaient réfugiés à l'intérieur du commissariat, les assaillants ont lancé trois attaques durant la nuit, à l'aide de cocktails molotov et de pierres.
Essonne: le commissariat des Ulis caillassé https://t.co/aSZlLYlYBQpic.twitter.com/rOfNR8H93h
— BFMTV (@BFMTV) 13 février 2017
Trois voitures de police ont par ailleurs été détériorées, des véhicules ont également été brûlés à proximité du commissariat et des abribus saccagés.
Essonne - Des tensions ce soir signalées dans la ville des Ulis. Des dégradations et plusieurs départs de feux. Via @RemyBuisinepic.twitter.com/e23zVfZCdX
— LesNews (@LesNews) 13 février 2017
Depuis l'éclatement de l'«affaire Théo», ce jeune homme victime d'un viol présumé lors d'une interpellation brutale le 2 février, les émeutes se succèdent en banlieue parisienne. Samedi 11 février, une manifestation en son soutien avait dégénéré, provoquant de nombreuses dégradations.