Quand le projet du train à très grande vitesse Hyperloop s'implante à Toulouse

Quand le projet du train à très grande vitesse Hyperloop s'implante à Toulouse
Esquisse d'un des projets Hyperloop
Suivez RT en français surTelegram

La Ville rose va accueillir un centre de recherche d'une entreprise américaine souhaitant développer le Hyperloop, un nouveau moyen de transport semblable à un train mais qui pourrait, une fois en service, atteindre la vitesse de 1 200 km/h.

Un accord conclu fin janvier entre les dirigeants de la société Hyperloop Transportation Technologies (HTT) et les représentants de Toulouse métropole, de la région Occitanie et de la préfecture de la région, a récemment ouvert la voie à l'implantation d'un centre de recherche et développement de 3000 mètres carrés sur l'ancienne base aérienne de Francazal, près de Toulouse.

HTT, une des entreprises travaillant sur le projet Hyperloop, un système futuriste de transport à grande vitesse, a précisé vouloir investir près de 37,2 millions d'euros dans ce nouveau centre au cours des cinq années à venir. La compagnie a également prévu d'installer une piste d’essai d'environ un kilomètre.

Lire aussi : Un train circulant à la vitesse du son ? C’est le pari fou d’entrepreneurs californiens

«Toulouse est le centre névralgique de l’industrie aérospatiale européenne et il nous semble tout à fait naturel d’avoir une présence ici, aux côtés de nombreux de nos partenaires et confrères», a par ailleurs expliqué  le 24 janvier Dirk Ahlborn, le PDG de Hyperloop Transportation Technologies. La société américaine, basée à Playa Vista, en Californie, a également annoncé que 50 emplois directs seraient créés dans un premier temps en France.

Un projet futuriste et révolutionnaire

Le concept d'Hyperloop, encore considéré par certains comme de la science-fiction, a été lancé en 2013 par le milliardaire américain Elon Musk, que l’on retrouve déjà derrière les voitures électriques Tesla et le lanceur de satellites SpaceX.

Ce train à très grande vitesse devrait propulser des capsules transportant des passagers ou du fret sur des coussins d'air dans un tube à basse pression. La faible quantité d’air présente dans le tube supprime les frictions et doit permettre de faire circuler l'Hyperloop à près de 1 200 km/h. 

Si aucun Hyperloop opérationnel n’existe pour l'instant dans le monde, plusieurs pays, dont la Russie, ont exprimé un intérêt pour le projet de train ultra-rapide. Moscou a notamment signé un accord avec l’entreprise Hyperloop One, basée à Los Angeles et concurrente de HTT, pour explorer la mise en place sur son territoire du système de transport futuriste.

Par ailleurs, en mai 2016, des ingénieurs d'Hyperloop One ont mené avec succès une série d'essais dans le désert de l'Arizona, prouvant que leur train pourrait à terme dépasser les 1 000 km/h grâce à un système de propulsion pneumatique au sol. 

En France, la ville de Toulouse n'est pas la seule entité intéressée par le projet Hyperloop. Misant également sur le développement du train futuriste, la Société française des chemins de fer (SNCF) a ainsi investi en 2016 dans l'entreprise Hyperloop One, sans toutefois préciser le montant exact du financement apporté. La compagnie française avait seulement précisé avoir participer à une levée de fonds de 75,1 millions d'euros, aux côtés de neuf autres investisseurs. 

Lire aussi : Cartes postales du passé : comment voyait-on l’année 2017 dans les années 60 ?

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix