Hollande «veut croire» qu'Israël «peut revenir» sur une loi controversée en faveur des colons
- Avec AFP

Lors d'une conférence de presse commune, Mahmoud Abbas et François Hollande ont condamné l'adoption par le Parlement Israélien d'une loi autorisant des constructions illégales en territoire occupé palestinien.
Parlant d'un «défi flagrant aux souhaits de la communauté internationale» et d'une loi «contraire au droit international», Mahmoud Abbas a jugé, au côté de François Hollande, que la construction de nouveaux logements serait «une agression» contre le peuple palestinien à laquelle il s'opposerait «dans les institutions internationales».
Visite de Mahmoud Abbas
— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) 7 février 2017
"Je veux croire qu'#israël puisse revenir sur cette loi (de légalisation des implantations sauvages)" @fhollandepic.twitter.com/7Bms9j6XCj
De son côté, François Hollande a lui aussi déploré cette décision, estimant qu'elle «ouvrirait la voie à une annexion de fait des territoires occupés». «Ce serait contraire à la solution de deux Etats. [...] Je crois qu'Israël et son gouvernement peuvent revenir sur ce texte», a-t-il ajouté.
«Je veux croire qu'Israël et son gouvernement peuvent revenir sur ce texte et peuvent reculer», a déclaré pour sa part François Hollande qui s'est alarmé de cette «accélération des colonisations» désormais «couverte par un cadre légal puisque le Parlement israélien, hier, a adopté un texte qui, s'il est confirmé par la cour constitutionnelle, aurait pour conséquence de légaliser les colonies sauvages».
🇫🇷 En direct Visite de Mahmoud #Abbas à Paris
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"j ai assuré au pésident Abbas du soutien de la France ..." @fhollandepic.twitter.com/pVApuAFnhf
La loi conduirait, a-t-il souligné, «à une annexion de fait des territoires occupés».
Le 6 février, le Parlement israélien a adopté une loi permettant de donner le statut de terres israéliennes à des terrains privés palestiniens sur lesquels des citoyens israéliens ont construit des maisons sans autorisation palestinienne, ou en ignorant qu’ils s’agissaient de propriétés privées. Sont concernés par la mesure quelque 3 800 logements répartis sur 800 hectares en Cisjordanie occupée.