Enfarinés, claqués, (en)tartés... la vie dangereuse des politiques au contact du public (VIDEO)
Manuel Valls n'est pas la seule victime de la vindicte populaire. Nombreux sont ceux qui sont allés au contact du peuple afin d'en prendre la température. Mais parfois l'homme de la rue a le sang chaud et la patte leste.
Manuel Valls n'est pas la seule victime du mécontentement populaire et rejoint la liste des politiques agressés plus ou moins sérieusement. En 1997, le très digne Jacques Delors s'apprête à prendre la parole dans un hémicycle de l'Institut d'études politiques de Grenoble. Deux jeunes fondent sur lui et mettent en œuvre l'entartage tel que défini par le célèbre belge Noël Godin et théorisé sous le vocable d'«attentat pâtissier».
En 2012, François Hollande, candidat du «changement, c'est maintenant», est à son tour attaqué mais cette fois-ci à la farine par une femme alors que, d'un pas agile, il monte à la tribune pour y prononcer un discours.
Mais ces attentats alimentaires ne sont que peu de choses. Certains ont tâté des phalanges et des muscles du peuple, à l'instar de Nicolas Sarkozy qui semble s'être approché trop près des fauves en ce 30 juin 2011 et se fait happer par l'un d'entre eux, excédé en cette fin de mandat du «Travailler plus pour gagner...»
Du bon côté du peuple, lui, Olivier Besancenot s'est opportunément trouvé sous les coups de la maréchaussée, bras armé du système et du capital. Lors d'une manifestation en juin 2015, alors que la situation dérape et que ses camarades de lutte mettent la pression sur le cordon de CRS, l'un d'entre eux inflige une claque-poussette bien appuyée au leader d'extrême gauche.
Mais la palme de l'agression la plus choquante revient à Mariano Rajoy, Premier ministre espagnol en campagne pour les élections législatives en ce 16 décembre 2015. Un jeune homme, peut-être victime de la crise de l'immobilier ou de la rigueur imposée au pays le frappe au visage, lui cassant ses lunettes. Bilan : un coquard. Quand même.