Un ballon sur la statue de la liberté de Paris pour réclamer la grâce d'Edward Snowden (PHOTOS)
- Avec AFP

Un ballon à l'effigie d'Edward Snowden a été hissé par Amnesty international au-dessus de la réplique de la statue de la liberté à Paris pour demander au président Barack Obama de gracier le lanceur d'alerte avant son départ de la Maison Blanche.
Au pied de la copie à la taille réduite de la statue de la liberté d'Auguste Bartholdi à Paris, l'auteur du monument emblématique de New York, une banderole déployée par Amnesty international réclamait une «grâce pour Snowden».
Aujourd'hui, action d'Amnesty International pour demander la grâce pour Edward Snowden ! pic.twitter.com/Km8ENjR3fh
— Amnesty France (@amnestyfrance) 13 janvier 2017
«On est à une semaine de la fin du mandat d'Obama. On a lancé une campagne mondiale pour lui demander de gracier Snowden avant son départ», a déclaré Nicolas Krameyer, cadre d'Amnesty en France.
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Une pétition en ce sens, qui a récolté «plus d'un million de signatures dans 120 pays», doit être remise le 13 janvier à la Maison Blanche, a-t-il ajouté.
#Paris, 13 janvier 2017 : Edward #Snowden flotte au-dessus de la Statue de la Liberté pic.twitter.com/x7qM2a8qhA
— Séverine Bastin (@Queen_mum) 13 janvier 2017
Edward Snowden, actuellement réfugié en Russie, a été inculpé d'espionnage après avoir révélé en 2013 l'ampleur du système de surveillance mondiale des communications et d'internet mis en place par les Etats-Unis.
Il encourt jusqu'à 30 ans de prison dans son pays.
@BarackObama : souhaitez vous entrer dans l'Histoire comme le président qui condamne #Snowden à la prison ou l'exil? #PardonSnowdenpic.twitter.com/eNfVrrO1o4
— Nicolas Krameyer (@nicokrame) 13 janvier 2017
Snowden «est entre le marteau et l'enclume» car «il ne peut bénéficier d'un procès équitable» dans son pays, l'Espionnage act, sous l'égide duquel il est poursuivi, «lui interdisant d'expliquer pourquoi il a agi de la sorte», a expliqué Nicolas Krameyer.
Mais les espoirs de voir le président américain accepter cette requête son maigre. Edward Snowden lui-même a affirmé cette semaine ne pas compter sur une grâce de Barack Obama.