Top départ de la primaire à gauche : les candidats retenus par la Haute autorité

Top départ de la primaire à gauche : les candidats retenus par la Haute autorité
Les candidats de la primaire de la gauche retenus par la Haute autorité, illustrations ©AFP
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Ce n'est que le début d'un long parcours du combattant. Avant que l'un d'entre eux n'émerge, les candidats devront passer par trois débats télévisés durant le mois de janvier 2017. A l'issue de la primaire, il n'en restera qu'un, peut-être même une.

La Haute autorité qui supervise la primaire à gauche a annoncé la liste définitive des candidats autorisés à y prendre part. Pour certains, c'est l'occasion d'émerger et de se faire connaître. Pour d'autres, de porter des idées. Seuls quelques-uns sont là pour gagner. Une défaite surprise ou un déclassement inattendu est ce qui pourrait leur arriver de pire.

Benoît Hamon, la surprise... annoncée

Certains le voient en François Fillon de la primaire de la gauche, un candidat qui, à l'origine crée la surprise et finit par l'emporter. Son directeur de campagne Mathieu Hanotin préfère lui le comparer à François Hollande, le «Monsieur 3%» dans les sondages en 2011, finalement désigné candidat du Parti socialiste. Pas sûr que la comparaison serve réellement Benoît Hamon et pas sûr non plus qu'il bénéficie de telles circonstances fortuites.

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Vincent Peillon, le soldat du «progressisme»

S'il est sorti de sa retraite politique, pendant laquelle il a donné des cours et écrit des romans policiers, c'est parce que le président en exercice a décidé de ne pas se représenter.

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Chaque question de journaliste lui semble hors de propos ou sans fondement, Laurent Delahousse s'en souvient encore à l'occasion de l'annonce, sur le plateau de son «20 heures», de la candidature de l'ancien ministre de l'Education. Vincent Peillon, hussard de la République, a opté pour un ton volontaire, voire martial, qui en fait une sorte de Manuel Valls dopé. Les «valeurs de la République» ont leur défenseur.

Manuel Valls, le temps de l'apaisement ?

La code de procédure de la primaire à gauche ne prévoit pas de 49.3. Manuel Valls devra donc supporter des débats contradictoires et les points de vue de ses concurrents mais néanmoins camarades. Donné comme favori, Manuel Valls joue néanmoins serré. Le renoncement tardif de François Hollande, le 1er décembre 2016, ne lui a pas donné le temps nécessaire pour que les Français s'habituent au fait qu'il ne soit plus Premier ministre.

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Dans la campagne qui s'annonce, le pire ennemi de Manuel Valls candidat pourrait être Manuel Valls Premier ministre. Très clivant, auteur de l'expression «des gauches irréconciliables», il se pose – quand même – comme candidat du rassemblement. Il n'est pas de contradiction qui soit irréductible, c'est la force de la dialectique.

Arnaud Montebourg, la revanche

Econduit du gouvernement, alors qu'il s'efforçait d'éviter qu'Alstom, fleuron technologique français, ne tombe aux mains de General Electric – Emmanuel Macron s'en chargera – celui qui se décrit comme un arabo-morvandais, porte le projet d'un société multiculturelle apaisée. Il attendait avec impatience d'en découdre avec François Hollande et a consacré une grande partie de sa pré-campagne à le tacler. Il n'a d'ailleurs jamais compté parmi ses fans.

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Repartant de zéro, obligé de se repositionner et de se trouver un autre adversaire, il a déjà commencé à s'en prendre à Manuel Valls qu'il accuse d'avoir «désarticulé la gauche».

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Jean-Luc Bennahmias, le centriste tendance centre-gauche

Le centre est déjà un concept flou dans le paysage politique français, contrairement aux lois de la géométrie, il y est en effet multiple. Jean-Luc Bennahmias n'a pas trouvé sa place dans le MoDem de François Bayrou. Mais il ne se sentait pas bien non plus chez les Verts. Aussi a-t-il décidé de créer son propre parti, le Front démocrate, glissant du centre-centre vers le centre-gauche, à quelques encablures du Parti socialiste. Encore un effort.

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A noter encore qu'il ne participe pas à la primaire de la gauche sous les couleurs de son parti, mais sous celles d'un autre courant centriste, l'Union des démocrates et des écologistes, sorte de spin-off du Front des démocrates (et destiné à ceux qui préfèrent faire l'union que faire front).

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Sylvia Pinel, l'essentiel c'est de participer

Après un sondage la créditant de 0% d'intentions de vote comme candidate du Parti radical de gauche (PRG), Sylvia Pinel, a finalement décidé de tenter sa chance et de se jeter dans la mêlée de la primaire de la gauche. Ancienne ministre du Logement et de l'Egalité des territoires dans les gouvernements de Manuel Valls, Sylvia Pinel souffre d'un manque de notoriété.

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A défaut de la propulser à l'Elysée, la primaire pourrait lui permettre, tel Jean-Frédéric Poisson, de gagner en visibilité.

François de Rugy, l'écologie façon puzzle

Après l'hémorragie du parti Europe Ecologie Les Verts (EELV) et la fuite de Jean-Vincent Placé, de Barbara Pompili ou d'Emmanuelle Cosse, François de Rugy a décidé de fonder son propre parti, simplement baptisé «Parti écologiste». Chez EELV, après la défaite de Cécile Duflot, c'est Yannick Jadot qui portera les couleurs d'EELV dans cette campagne, même s'il peine à susciter l'intérêt des médias.

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François de Rugy aura lui, peut-être, plus d'audience. Il se donne pour objectif de défendre une «troisième voie» qu'il qualifie de «sociale-écologiste».

Lire aussi : Cambadélis refuse des partis à la primaire : «C'est risible d'encore appeler ça un scrutin citoyen»

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