«Ça vous fait du bien de vous faire engueuler» : une militante interpelle Manuel Valls (VIDEO)
Visiblement très mécontente de la désunion de la gauche à quelques mois des élections présidentielles de 2017, une militante a sommé Manuel Valls de rendre possible l'unité des différents courants de la gauche française.
A peine candidat, Manuel Valls commence déja à subir des attaques. Une scène cocasse a eu lieu pour accueillir Manuel Valls lors de son retour sur terre après sa démission du gouvernement et sa candidature à la primaire de la gauche.
L'ancien Premier ministre était en déplacement, le 7 décembre, à Adincourt dans le Doubs, pour son tout premier meeting de campagne, lorsqu'il a été pris à partie par une militante. Cette dernière n'a pas mâché ses mots.
«Vous avez dit tout à l'heure que vous vouliez vous dépasser, vous allez devoir vous dépasser. Je ne vais pas parler de votre bilan parce que ça me déprimerait trop. Vous n'avez pas fait que des sottises mais vous en avez fait un paquet», s'est elle écriée.
#Présidentielle 2017 : #ClaudeBartolone souhaite une primaire à gauche allant de #Mélenchon à #Macronhttps://t.co/wqZFdTt1nqpic.twitter.com/jdh4ImnJe1
— RT France (@RTenfrancais) 26 novembre 2016
Devant le sourire crispé du candidat, la militante a alors surenchéri : «Vous parlez tout le temps de rassembler, et bien R-A-S-S-E-M-B-L-E-Z, faite une seule primaire avec les trois», en demandant vraisemblablement à Manuel Valls de convaincre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon de rejoindre la primaire pour une candidature unique de la gauche.
#Macron refuse toute participation à la #primaire, une «querelle de clan»https://t.co/FRJN7UO172pic.twitter.com/pMImWi3NWE
— RT France (@RTenfrancais) 4 décembre 2016
Intraitable, la militante a tonné : «C'est à vous de les convaincre. Arrêtez de jouer comme des gamins dans une cour de récré. C'était votre ministre Macron quand même ! Et Jean-Luc Mélenchon, vous le connaissez ! Alors arrêtez de jouer comme des gosses et allez-y.» Face à la critique, Manuel Valls a peiné pour réussir à placer une phrase de réponse : «Il faut leur dire à eux aussi» avant d'ironiser : «Au lieu de m'engueuler moi, allez l'engueuler aussi», en parlant probablement de Jean-Luc Mélenchon.
La militante a le fin mot de l'échange, rétorquant à l'ancien chef du gouvernement : «Ça vous fait du bien de vous faire engueuler.»