EN CONTINU : Un an après les attentats, Paris rend hommage aux victimes
De nombreuses cérémonies de commémoration ont lieu aujourd'hui, le 13 novembre, un an jour pour jour après les attentats terroristes sanglants qui avaient secoué Paris, plongeant le pays dans la prostration et l'incertitude.
Venus participer à l'hommage, plusieurs citoyens se sont exprimés au micro de RT France. «Ca va se calmer un peu puis ils vont recommencer», estime l'un d'eux, alors qu'un autre en appelle à un retour à la normale : «On ne peut pas accepter de rester chez soi.»
Auteur: RT FranceUne messe en l'hommage des victimes a lieu en ce moment à Notre-Dame-de-Paris. Crédit vidéo : KTO
Auteur: RT FranceSymboliquement, des dizaines de lanternes mise à l'eau par une association pour l'hommage aux victimes, illuminent le canal Saint-Martin à Paris.
#13novembrehommage : Mise à l'eau de lanternes sur le canal Saint-Martin à #Paris#ENDIRECT >> https://t.co/rowk1T2Ifopic.twitter.com/eru0vVlTy0
— RT France (@RTenfrancais) 13 novembre 2016Place de la République, c'est dans une ambiance émue qu'un concert a été improvisé en hommage aux victimes des attentats. Suivez les cérémonies en direct avec RT France.
Auteur: RT FranceLe groupe de rock américain Eagles of Death Metal, qui donnait un concert le 13 novembre 2015 lorsque les terroristes ont pris d'assaut la salle de concert, a assisté à l'hommage aux personnes tuées ou blessées au Bataclan lors des attentats. Les membres du groupe se sont rendu à l'hommage au lendemain d'un incident avec la direction de la salle.
Eagles of Death Metal refoulés du #Bataclan pendant que #Sting chante «Inch'Allah» : polémiquehttps://t.co/l2VD3RjHiepic.twitter.com/F4LtYbjQhJ
— RT France (@RTenfrancais) 13 novembre 2016Le candidat à la primaire de la droite et du centre Alain Juppé a indiqué sur Twitter qu’il avait été manger dans le restaurant Le Petit Cambodge, attaqué par des djihadistes le 13 novembre 2015. «Beaucoup de jeunes. Esprit de résistance, volonté de vivre perceptibles dans tous les regards», a-t-il remarqué.
Dîner ce soir au Petit Cambodge un an après.Beaucoup de jeunes.Esprit de résistance , volonté de vivre perceptibles dans tous les regards.
— Alain Juppé (@alainjuppe) 12 novembre 2016Rapidement, une vague de tweets dénonçant une «récupération politique» de sa part lui ont été envoyés.
@alainjuppe Récupérer les drames nationaux pour en faire de la vieille politique : nouvelle marque de fabrique chez AJ ? #Malaise
— Matthieu Brun (@compolitik) 13 novembre 2016@alainjuppe cette récupération immonde scellera définitivement la fin de votre aventure pour les primaires vs êtes comme #hollande en fait 😡
— MFR #NS2017 (@lucidite_92) 13 novembre 2016@alainjuppe que dire ! Il aurait pu le faire mais en toute discretion mais non cet imbecile vient faire sa mauvaise pub. Aucune dignite #NUL
— NS2017 (@PaulZerbib) 12 novembre 2016@alainjuppe@benoistapparu c'est totalement déplacé, impudique et clientéliste. Indigne d'un futur chef d'état. #PetitCambodge
— pierre azam (@pazam) 12 novembre 2016Interrogés à propos des commémorations des attentats, les joueurs de l'équipe de France qui jouaient ce soir-là au Stade de France contre l'Allemagne lorsque le matche a été interrompu ont déclaré qu'il n'oublieront «jamais cette tragédie».
«C'a été un moment très difficile, qui restera gravé dans nos têtes, a dit Blaise Matuidi dans l'émission Téléfoot. C'a été des jours très difficiles mentalement, et les mois qui ont suivi aussi. Il a fallu faire avec, continuer à aller de l'avant. C'est ce qu'on essaie de faire, ce que la France essaie de faire, le monde aussi. On n'oubliera jamais cette tragédie».
Le 13 novembre, un an après: Blaise Matuidi n'oubliera «jamais cette tragédie» https://t.co/8qPgpVTGPT
— Toute L'ACTU (@toute_actu) 13 novembre 2016«On sortait d'un match et on a su au bout d'une minute ce qui s'était passé. C'a été une soirée très difficile. On ne comprenait pas ce qui se passait ... C'est dur de trouver des mots aujourd'hui. Les Allemands non plus ne se rendaient pas compte à ce moment-là. Encore aujourd'hui, pour moi, ce n'est pas facile d'en parler».
Le 13 novembre 2015, l'équipe de France disputait un match amical contre l'Allemagne au Stade de France quand trois kamikazes ont fait exploser leur ceinture d'explosifs aux abords de l'enceinte, provoquant la mort de Manuel Dias, un Portugais de 63 ans, le premier des 130 victimes des attentats cette nuit-là.
Les joueurs français et allemands étaient restés confinés dans le stade plusieurs heures.
«On a quitté le Stade de France quand la décision a été prise qu'ils (les Allemands) avaient une solution, a raconté le sélectionneur Didier Deschamps. On est resté avec eux. Ils découvraient aussi l'ampleur du massacre. Ça me semblait légitime et logique d'être avec eux. D'ailleurs, ils nous ont remerciés pour tout ce qu'on a fait, la fédération allemande nous a même décerné le prix du fair-play».
«C'était être humain et solidaire, a-t-il ajouté. Eux aussi étaient visés, le foot était visé. A partir du moment où toutes les garanties de sécurité étaient obtenues, on a quitté le Stade de France après 3 heures du matin».
La journée de commémorations des victimes des attentats du 13 novembre se poursuit actuellement devant la mairie du 11e arrondissement de Paris, où des ballons ont été lâchés dans le ciel en hommage aux victimes des attentats.
La cérémonie de commémoration se poursuit devant le Bataclan, la célèbre salle de concert où a eu lieu le massacre le plus important lors de la soirée d'attentats du 13 novembre 2015.
François Hollande et ses ministres font le tour des bars et terrasses touchées par les attentats du 13 novembre.
Hommage au petit Cambodge et au Carillon @fhollande@Anne_Hidalgo#13Novembrepic.twitter.com/Tft58atPm0
— Élysée (@Elysee) 13 novembre 2016En mémoire aux victimes du 13 novembre 2015 devant le restaurant "A la bonne bière" @fhollande@Anne_Hidalgo 🇫🇷 pic.twitter.com/SVDl3mchWG
— Élysée (@Elysee) 13 novembre 2016Devant le Carillon et le Petit Cambodge, les noms des victimes sont énoncés avant une minute de silence #13Novembre2015#Parispic.twitter.com/VEpXgnUWyi
— Romain Lescurieux (@RLescurieux) 13 novembre 2016
Le 13 novembre 2015, plusieurs terroristes prenaient d'assaut des lieux fréquentés de la capitale faisant un carnage. 130 personnes avaient été tués par les assaillants, plus de 400 avaient été blessés. Un an après, la France se recueille.
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