Attentat à Nice : la policière qui a évoqué des «pressions» sera jugée pour diffamation

Attentat à Nice : la policière qui a évoqué des «pressions» sera jugée pour diffamation© Jean-Pierre Amet Source: Reuters
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Sandra Bertin, la dirigeante du Centre de supervision urbain de Nice, qui accuse le ministère de l’Intérieur de lui avoir demandé de modifier son rapport sur le dispositif policier déployé le soir de l’attentat, comparaîtra le 4 janvier à Paris.

La responsable du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice, qui affirme avoir subi des «pressions» de la part du ministère de l’Intérieur pour qu’elle change son rapport suite à l’attentat du 14 juillet à Nice, a été appelée à comparaître devant la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris le 4 janvier. Elle devra répondre de «diffamation», rapporte le quotidien régional Nice Matin.

L'ancien maire de Nice Christian Estrosi a qualifié ce procès d'«acharnement scandaleux contre une policière municipale exemplaire».

A la suite de l’attentat de Nice, dans lequel 86 personnes ont trouvé la mort, Sandra Bertin avait déclaré au Journal du Dimanche : «J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran. A tel point que j’ai dû physiquement renvoyer du CSU l’émissaire du ministère ! J’ai finalement envoyé par email une version PDF non modifiable et une autre modifiable.»

Soutenu par le chef de l'Etat François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait déposé une plainte pour diffamation, déplorant des «accusations indignes».

L'agent de police avait toutefois bénéficié de plusieurs soutiens politiques dans l'opposition, à commencer par le vice-président du FN Florian Philippot ou encore Nadine Morano, membre du parti Les Républicains.

Une autre enquête pour «abus d’autorité» avait été ouverte à Nice, afin de vérifier l'exactitude des propos de Sandra Bertin.

Lire aussi : Nice : le rapport de l’IGPN omet de préciser que des gendarmes protégeaient le président à Avignon

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