«Jungle» de Calais : l'interprète d'un journaliste aurait été violée par des migrants
- Avec AFP
Une interprète en pachtoune qui accompagnait un journaliste freelance de télévision dans la «Jungle» de Calais a été violée dans la nuit du 17 au 18 octobre «a priori» par un migrant, a-t-on appris auprès du parquet de Boulogne-sur-Mer.
Entre 2h et 3h du matin, un journaliste et son interprète réalisaient un reportage pour France 5 sur les mineurs isolés dans la «Jungle» de Calais lorsqu'ils ont été pris à partie aux abors du camp. Leurs agresseurs auraient été «a priori trois migrants [afghans] selon les déclarations des victimes» et auraient d'abord voulu voler leur matériel, selon cette source judiciaire.
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Puis, l'un de ces trois individus a obligé l'interprète à avoir un rapport sexuel sous la menace d'un couteau tandis que les deux autres maintenaient à distance, également avec un couteau, le journaliste de 42 ans.
#Calais Une femme interprète victime d’un viol dans la Jungle.https://t.co/NAuivTmIiF via @lavoixdunord
— Piet Jassogne (@jassogne) 18 octobre 2016
Lorsque les trois personnes les ont laissé partir, le journaliste et son interprète se sont rendus au commissariat de Calais et l’interprète de 38 ans, originaire d'Afghanistan, a été prise en charge par le CHR de Calais.
Cette «équipe chevronnée préparait pour France 5, depuis plusieurs mois, une enquête sur les mineurs isolés de Calais», a confirmé une porte-parole de la chaîne, qui a apporté son soutien aux victimes.
Les trois agresseurs sont toujours recherchés, selon le parquet qui précise qu'une enquête a été ouverte confiée à l'antenne locale de la PJ.