Estrosi : «Le gouvernement n'a pas autorisé pour Nice un logiciel repérant les fichés S»
Invité en direct dans le studio de LCI jeudi 8 septembre, Christian Estrosi est revenu sur différents sujets d'actualités : primaire, burkini, mais aussi sécurité, après les différentes polémiques qui ont suivi l'attentat de Nice le 14 juillet.
«Toutes les nouvelles technologies, qui peuvent contribuer à prévenir, à protéger contre les menaces que nous connaissons dans notre pays seront utiles» a déclaré le président de la région PACA, à qui il était demandé ce qu'il pensait de l'usage des drones par le maire d'Asnières pour surveiller sa population.
Adepte de la vidéosurveillance, il en profite alors pour annoncer que sa région avait demandé la réalisation d'un audit par un bureau d'étude israélien, afin d'étudier la possibilité de mettre en place des mesures de surveillance efficaces, qui ne se limiteraient pas aux caméras.
Un projet selon lui entravé par le gouvernement qui n'aurait pas autorisé la ville de Nice à avoir recours à un logiciel permettant de localiser les fichés S dans une foule.
Cette possibilité n'ayant pas abouti, il envisage désormais la mise en place de portiques de sécurité le long des artères pour repérer les plaques d'immatriculation qui pourraient être recherchées.
Pour lui, les mesures des services israéliens sont à prendre en exemple et tout est potentiellement utile. «C'est l'addition de tout ça qui demain permettra de faire de nos territoires des territoires intelligents pour pouvoir lutter contre le terrorisme» conclut-il.
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— LCI (@LCI) 8 septembre 2016