Malgré les tensions politiques, des enfants français ont pris goût à leurs vacances en Crimée

Malgré les tensions politiques, des enfants français ont pris goût à leurs vacances en Crimée Source: Sputnik
La colonie de vacances Artek
Suivez RT en français surTelegram

De jeunes français ont passé trois semaines dans la colonie de vacances d’Artek en Crimée, en dépit de la pression exercée sur leurs parents compte tenu de la situation politique de la presqu’île. Ils ont raconté leur séjour à RT.

Un groupe de 22 enfants français âgés de 11 à 16 ans s’est rendu en Crimée en août pour passer des vacances dans la colonie internationale Artek, sur la côte de la Mer noire. Ce séjour a été une réussite en dépit des pressions exercées sur les parents, dont certains ont reçu des coups de téléphone menaçants. «Où envoyez-vous vos enfants, c’est un territoire occupé, il y a des attentats, la situation est instable là-bas», se sont-ils entendus dire, a confié à RT l’une des organisatrices du voyage, Alesya Miloradovitch. «En fin de compte, de nombreux parents ont eu vraiment peur et refusé d’envoyer leurs enfants à Artek au dernier moment, en dépit du fait qu’ils perdent de l’argent. Le groupe a été reconstitué trois fois», a déploré l’organisatrice.

Des enfants français ont découvert la vie en Crimée

«Artek est une super colo !»

Mais malgré toutes ces difficultés, les enfants ont pu profiter et apprécier leur voyage. «On a fait des activités en Crimée. On a fait, par exemple, du cerf-volant, on a découvert le pays, on a escaladé la montagne Ayu-Dag, on est allés à la mer. Je me suis fait beaucoup d’amis russes et français. La Crimée, c’est un très beau pays, comme on l’a visité, je peux le confirmer», explique Stephane, l’un des adolescents du voyage. Un autre garçon Bogdan a été très ému en parlant d’Artek : «C’était super ! L’avant dernier jour, c’était un peu triste, parce qu’on allait partir. Mais j’ai trouvé ça super. Nickel !».«Artek, c’était la première fois pour moi en Russie. Ça m’a beaucoup plu de découvrir une nouvelle culture, un nouveau type de gens, j’ai beaucoup aimé ça, il y avait une super ambiance dans le groupe. C’est une super colo. Et si je pouvais le refaire, je le referai», estime pour sa part Lorenzo.

Les enfants ont confirmé que leurs parents avaient d’abord été «un peu méfiants» à propos d’Artek. Les parents de Lorenzo, par exemple, ont envoyé des emails à Artek pour se renseigner. Quand ils ont obtenu les informations qu’ils désiraient, ils ont décidé de laisser leur fils y passer ses vacances. «Et je pense qu’ils ont fait un bon choix», souligne Lorenzo. Les parents de Stéphane étaient eux aussi, méfiants, mais «après, ils se sont dit que ça serait peut-être bien et finalement, ça s’est bien passé», précise encore le jeune homme.

Lire aussi : Une délégation américaine visite la Crimée pour un voyage d’affaires

Pour franchir la barrière de la langue, les enfants ont utilisé les moyens dont ils disposaient. Ils communiquaient entre eux en anglais et lorsque ce n’était pas possible, des enfants franco-russes faisaient office de traducteurs.

Et au vu de l’enthousiasme affiché par les jeunes, Artek pourrait connaître un succès croissant. «Revenir en Russie ? Oui. En Crimée aussi, et surtout à Artek. Ça m’a bien plu. C’était une très bonne expérience. Y revenir, cela serait bien pour se faire de nouveaux amis russes […] pour faire de nouvelles connaissances, pour rencontrer de nouvelles personnes», reconnaît Stephane.

Russophobie ou russophilie ?

L’organisatrice de ce voyage, Alesya Miloradovitch, a reconnu que la politique officielle de la France était parfois russophobe, mais qu’en parallèle «la russophilie non officielle est bien plus grande» dans le pays. Elle a ainsi pu bénéficier des soutiens à haut niveau. «Le ministère français de la Défense, des parlementaires nous ont beaucoup soutenus. Nombreux sont ceux qui trouvent que cette initiative est bonne», a-t-elle confié à RT. Alesya Miloradovitch a assuré qu’elle continuerait à organiser de tels voyages.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix