Attaques au katana et au cocktail Molotov d'un squat rom dans les quartiers nord de Marseille

Attaques au katana et au cocktail Molotov d'un squat rom dans les quartiers nord de Marseille© Franck PENNANT Source: AFP
Le camp de Roms du nord de Marseille ayant subi une séries de violences mi-août.
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Sept personnes ont été blessées, dont deux grièvement, dans une série d'agressions dans un bidonville de la cité phocéenne occupé par des Roms. La police a procédé à trois interpellations.

Un squat dans des bâtiments industriels désaffectés du 15e arrondissement de Marseille, où vivent des Roms depuis un an environ, a été la cible de deux vagues d'attaques d'individus non identifiés dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 août.

D'après les services du procureur de Marseille, une première rixe est survenue aux environs de 22h, durant laquelle un rom de 40 ans aurait été blessé au bras par... un sabre japonais. D'après le témoignage à l'agence AFP d'une adolescente vivant dans le camp, les agresseurs ont exhorté les Roms à quitter les lieux, leur lançant notamment : «Fermez vos gueules tous les Roumains !» Selon le journal La Provence, les échauffourées ont cessé avec l'intervention des forces de l'ordre.

L'histoire se poursuit toutefois deux heures plus tard, aux alentours de minuit, lorsque les assaillants – une quinzaine, selon une source citée par le site lamareillaise.fr se rendent de nouveau dans le squat. Un homme aurait jeté un cocktail Molotov, et plusieurs Roms auraient été blessés par la manipulation d'une arme à plomb par l'un des leurs, a rapporté le parquet.

Mardi, en outre, les forces de l'ordre ont fait état de jets de pierre contre les habitations de fortune des Roms.

Lire aussi : Marseille : deux hommes tués à la kalachnikov, une adolescente grièvement blessée

Deux personnes encore hospitalisées mercredi

Au total, selon l'AFP, sept personnes ont été hospitalisées à la suite de ces violences – et deux d'entre elles l'étaient encore mercredi matin. L'un de ces blessés graves, souffrant d'un traumatisme crânien, est soupçonné selon La Provence d'appartenir au camp des agresseurs du bindonville.

Une enquête a été ouverte par la police, qui a également procédé à trois interpellations.

Ce n'est pas la première fois que des Roms sont la cible d'attaques dans le 15e arrondissement de Marseille, au nord de la ville : en 2012, un camp similaire avait été incendié par des habitants du quartier.

Lire aussi : Un bébé retrouvé mort après un incendie dans un camp de Roms à Lille

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